Moins répandue que l’impatiens de Balfour (Impatiens balfouri), cette espèce annuelle à fleurs jaunes prolifère dans les endroits qui restent un peu frais ou humides. Quand elle se plaît, elle se montre aussi envahissante, mais il est facile de la contenir, les pieds n’étant pas très profondément enracinés.
Cette année plutôt fraîche et humide en région parisienne est idéale pour ces balsamines sauvages qui ne supportent guère les fortes chaleurs et le temps trop sec. Avec les averses à répétition, les impatiens ont pris de belles proportions, formant des buissons touffus en quelques semaines. Des plantes bouche-trou parfaites et très florifères.
Si je me souviens bien, il y en a beaucoup en bordure du Jardin des plantes, côté rue Buffon. Il faut tenter aussi les linaires, mais dans les coins les plus ensoleillés.
Depuis qu’on a trouvé le “truc” de la Balflouri pour fleurir de Juin à octobre le sol ingrat de St-Serge, je suis à l’affut de ce type de plante. On essaye l’impatiens de l’Himmlaya et les balsamines. J’essayerai bien d’implanter celle-ci (on a un copain jardinier de la Ville qui est affecté à l’ex jardin d’agronomie tropicale ). J’imagine que c’est comme pour la Blaflouri :elle ne se ressème bien qu’en place . Donc repiquer quelques plans qui suffiront à déclencher un ensemencement important pou l’année suivante, alors que les graines recueillies et semées ailleurs ont beaucoup de mal à germer.