Le temps s’est beaucoup rafraichi depuis une semaine et j’ai du installer quelques voiles de non tissé sur les plantes les plus frileuses, notamment les coléus achetés récemment, pour leur permettre de passer cette période plus froide sans pour autant trop en souffrir.
Le plus raisonnable serait de ne pas acheter les plantes trop frileuses. Mais dans les points de vente de jardinage parisiens, il faut saisir les plantes quand elles sont proposées, car souvent on ne les retrouve plus ensuite. C’est le cas pour les coléus dont il existe un nombre considérable de variétés. Quand on en repère une qui nous plait, il ne faut pas attendre, surtout si elle est originale. Mais c’est vrai aussi pour d’autres plantes vivaces ou saisonnières. Il y a quinze jours, je n’ai pas voulu acheter une belle potée d’anthémis aux fleurs d’un rouge coquelicot. Et bien je n’en vois plus depuis…
Je vais poursuivre mes achats malgré les prévisions météorologiques plutôt pessimistes, mais je vais les protéger jusqu’au retour des températures plus clémentes. La semaine prochaine il y aura la Fête des Plantes de Saint-Jean de Beauregard, qu’importe la météo, j’achèterai les plantes qui me plaisent car pour la plupart, je ne pourrai plus les trouver ensuite à moins de les commander (et encore…).
Même problème avec les plants semés et élevés en serre . Les jardins partagés du XIXe font des semis sous la grande serre de la Ferme du rail . Que faire des plants déjà bien développés.? On a décidé de sortir les moins fragiles comme les plants de tomate : ils ne se développerons pas beaucoup ,pour l’instant, à l’extérieur mais les tomates gardent le caractère rustique de leurs ancêtres montagnardes des Andes.