D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les montbrétias, proches cousins des glaïeuls mais au feuillage et aux fleurs plus fins et élégants, et surtout suffisamment rustiques pour rester en pleine terre à longueur d’année, prenant au fil des ans un peu plus d’ampleur. Il existe de nombreuses variétés, ‘Lucifer’ étant une des plus connues avec sa floraison rouge écarlate flamboyante qui se repère de loin en été.
Les montbrétias sont des plantes bulbeuses originaires d’Afrique du Sud. Dans le commerce, on trouve le plus souvent des hybrides, pas toujours identifiés malheureusement. C’est dommage, car toutes les variétés n’offrent pas une résistance au froid similaire. Certaines, notamment les hybrides de Crocosmia masoniorum, sont assez rustiques. En général les variétés à petites fleurs se montrent plus robustes que celles à plus grosses fleurs. Mais dans un sol bien drainé et en enterrant les cormes assez profondément (trois à quatre fois l’épaisseur du corme), un grand nombre de Crocosmia peuvent pousser en région parisienne. Quand l’hiver s’annonce rigoureux, un paillage épais protège les cormes qui ne sont pas complètement au repos en hiver. Même s’il n’y a pas de végétation à la surface du sol, les racines continuent à se développer pendant la mauvaise saison. C’est pourquoi il est conseillé de diviser les grosses touffes en automne plutôt qu’en fin d’hiver ou au début du printemps.
Quand les montbrétias ont fini de fleuri, il est recommandé de couper les hampes florales défleuries, sans toucher au feuillage qui va rester vert jusqu’à l’arrivée de l’automne et des jours courts. On peut alors laisser les feuilles jaunir et se dessécher sur place, sans les couper pour assurer une couche protectrice contre le froid hivernal.
Le saviez-vous ?
- Le montbrétia commun, Crocosmia x crocosmiiflora, a été le premier hybride de Crocosmia et fut créé en France en 1897 par Victor Lemoine à Nancy. C’est un croisement entre Crocosmia potsii qui pousse au bord de rivières et Crocosmia aurea, une plante bulbeuse de sous-bois. Ce qui explique pourquoi les montbrétias apprécient les terres riches et humifères qui restent fraîches en été.
- Les montbrétias ont été dénommés d’après Antoine François Ernest Coquebert de Montbret, un botaniste qui a accompagné Napoléon durant la campagne d’Égypte en 1798.
Je ne pense pas qu’il s’agisse de crocosmia “lucifer” mais plutôt “emberglow” Il existe un grand nombre de cultivars que vous pouvez retrouver sur mon site : http://www.le-jardin-exotique.com
Amicalement,
Rodolphe
Es-tu sûr qu’il s’agisse de Lucifer? A moins d’un rendu fantaisiste de l’appareil photo, Lucifer est vraiment d’un vermillon profond.
J’ai les mêmes dans mon jardin et j’avoue qu’on les voie de loin. Ils sont très lumineux, j’adore !!!!!!!!!!!!!
J’aime aussi.
C’est fou tout ce que l’on doit à Victor Lemoine.
Ceux-là aussi se reproduisent à l’infini et avec la plus grande fantaisie et j’ai dû malheureusement en éliminer sous peine de voir d’autres plantes étouffer sous leurs petits bulbes envahissants.Ils ont failli faire disparaître mes iris d’Alger qui sont une joie au jardin en hiver.Mais il y en a toujours ….
ah ça flashe, ça flambe , c’est superbe ! ça me rapelle un très long talus en ecosse, totalement envahi par des crocosmias et des filipendules, une merveille !