À propos des plantes sauvages, non cultivées.
Certes, il s'agit d'une mauvaise herbe particulièrement envahissante qui très vite s'échappera de sa jardinière pour aller coloniser les voisines et bien au-delà. Mais quand on cherche des végétaux sans soucis... Et la floraison quoique discrète n'en est pas moins charmante. Alors, pourquoi pas ?
Image follement nostalgique et poétique captée dimanche dernier dans le cimetière du Père Lachaise (Paris 20e) avant que la pluie ne m'en chasse. Un vieux bouquet de fleurs artificielles aux couleurs passées, depuis longtemps déposé et peut-être oublié sur une tombe pour être subtilement envahi, paré, orné des fines tiges de cymbalaires. Coup de chapeau à Dame Nature qui a joué les fleuristes en créant cette composition délicate.
Encore des petits semis spontanés charmants et fleuris avec cette fois-ci des pieds de valérianes des jardins (Centranthus ruber) installés à la jonction d'un trottoir et d'une allée pavée dans le cimetière du Père Lachaise (Paris 20e).
Indigène et spontané dans les régions de plaine et de basses montagnes en France, l'églantier ou rosier des chiens (Rosa canina) fait partie de ces plantes sauvages que l'on gagnerait à cultiver davantage dans nos jardins tant la floraison est délicate et charmante.
Les prairies de coquelicots et encore plus celles de bleuets ne sont plus fréquentes à la campagne et encore moins en ville et dans la capitale. Aussi la découverte d'un petit coin de prairie fleurie avec ces fleurettes est toujours un grand moment de plaisir.
L'ouvrage "Sauvages de ma rue" présente les plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages de France.