En prenant les passerelles qui permettent de passer d'une partie à l'autre du parc de Bercy (Paris 12e), vous avez une vue splendide sur un immense tapis de géraniums vivaces à fleurs roses qui s'étend sous des grands arbres feuillus. Pour peu qu'il y ait à ce moment là un beau rayon de soleil, la scène devient digne d'une toile de peintre impressionniste.
Indigène et spontané dans les régions de plaine et de basses montagnes en France, l'églantier ou rosier des chiens (Rosa canina) fait partie de ces plantes sauvages que l'on gagnerait à cultiver davantage dans nos jardins tant la floraison est délicate et charmante.
Le jardin d'iris du parc de Bagatelle est encerclé par une haie double composée d'un grand rideau d'ifs (Taxus baccata) longé par une petite bordure de buis (Buxus sempervirens). Le tout impeccablement entretenu comme il se doit dans un jardin à la Française.
Même améliorée par l’Homme, l’achillée garde un aspect sauvage bien sympathique auquel elle ajoute une floraison généreuse et facile même dans les terrains ingrats et secs. Je suis tombé sur un massif de cette fleur avec différents coloris installé dans les jardins Abbé Pierre – Grands Moulins (Paris 13e).
Quand on s’attarde un peu sur les inflorescences aplaties, on remarque l’élégance et le charme des toutes petites fleurs, aux coeurs alvéolés. Et l’incroyable diversité des coloris, avec des fondus et des camaïeux.
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C'est une de ces coïncidences qui arrivent parfois dans Paris (et ailleurs !) : un coin de ciel bleu se reflète dans un grand immeuble aux vitres miroirs devenant le prolongement de la voute céleste. Et dans le jardin qui longe l'immeuble, une rangée de pérovskias vient ajouter sa touche de bleu. Avec le jeu des perspectives, on y voit que... du bleu !
