La présence de plaques de mousse dans la pelouse dénote une relative acidité du terrain, mais peut aussi indiquer un sol trop tassé et mal aéré (fréquents dans les zones de passage), une terre trop humide ou une exposition trop ombragée.

Gazon envahi de plaques de mousse

Mousse dans la pelouse, février 2011, photo Alain Delavie

Les mousses se développent de préférence dans les sols acides (pH inférieur à 7). Pour vérifier le taux d’acidité, il faut faire une analyse de sol ou au moins une mesure du pH (des kits sont proposés dans les jardineries). L’acidité étant avérée, chaulez la pelouse tous les deux ans au printemps.

Gazon envahi de plaques de mousse

Mousse dans la pelouse, février 2011, photo Alain Delavie

Une scarification en septembre ou au plus tard à la fin de l’hiver élimine les mousses de façon très efficace en les extirpant du sol. Il faut ensuite effectuer un sablage à la suite de la scarification pour tenter d’alléger le sol.

Dans les terrains pas trop grands, aérez la pelouse en utilisant des chaussures à semelle cloutées (pour les plus petites surfaces) ou un rouleau muni de dents ou une fourche bêche que l’on enfonce régulièrement dans le sol. Cette aération devrait être pratiquée chaque année, avant la fin de l’hiver car le sol a tendance à se tasser naturellement sous l’effet de la gravitation et surtout des pluies.

Contre les mousses, certains pratiquent la lutte chimique, de préférence en février ou mars. Le produit le plus souvent utilisé est le sulfate de fer neige. Il roussit la mousse, mais aussi les dalles, les pierres et les éléments métalliques. Il faut donc l’appliquer avec beaucoup de précaution. Bien que très bon marché, le sulfate de fer est de plus en plus remplacé par des produits liquides à base de Dichlorophène, qui s’appliquent sur toutes les surfaces sans les tacher.

Sulfate de fer ou Dichlorophène, les deux produits sont à proscrire en jardinage biologique, la meilleure action étant, avant tout, d’éliminer la ou les causes de la prolifération de la mousse. Dans un deuxième temps, vous pouvez envisager l’emploi d’un engrais antimousse “bio” (Jardins Animés, B-actif, Solabiol).