C’est une autre de mes découvertes et acquisitions lors des dernières portes ouvertes de l’École du Breuil en mai dernier. Si la floraison de cette incarvillée (Incarvillea sinensis ‘Cheron Blanc’) ressemble beaucoup à la forme blanche de l’espèce la plus répandue (Incarvillea delavayi), son feuillage beaucoup plus découpé lui donne encore plus de grâce et d’élégance.
J’ai vite installé le jeune plant dans une grande jardinière à exposition plutôt ombragée. Il avait déjà une fleur bien épanouie, une deuxième vient de s’ouvrir. Le substrat est bien drainé, comme dans toutes mes jardinières. Mais en faisant des recherches sur internet, j’ai découvert que cette plante est donnée comme étant florifère mais bisannuelle voire annuelle. Courte vie dans les deux cas.
Le saviez-vous ?
Cette plante tient son nom du père Jésuite Pierre Nicholas Le Cheron d’Incarville (1706–1757), botaniste et collecteur de plantes.
C’est toujours une belle façon de découvrir l’origine d’un nom et d’une plante. C’est bizarre, mais cette fleur me semble ne pas aller avec son feuillage, comme quoi…
bien jolie cette plante. j’en ai eu deux fois, des rouges, mais malheureusement, elles n’ont pas passé l’hiver même sous véranda !!!
L’incarvilea ne passe pas le “test de st-serge” (ombre+calcaire).