Du 1er janvier au 31 décembre, on trouve désormais des petites potées de campanules naines couvertes de fleurettes, simples, semi doubles ou doubles. Comme les petits chrysanthèmes ou les kalanchoés, ces petites plantes vivaces sont proposées aussi bien comme plantes d’intérieur ou plantes de fenêtres, balcons ou terrasses.

Campanule naine, potée fleurie

Potée fleurie de Campanula x haylodgensis 'Blue Wonder', février 2011, photo Alain Delavie

Il faut reconnaître que les fleurs sont charmantes et la potée trop craquante.

Au fil des mois et des saisons, plusieurs espèces se côtoient ou se succèdent sur les étals des fleuristes et dans les jardineries, pas toujours faciles à reconnaître car le plus souvent, il n’y a aucune identification d’espèce et de variété.

Les espèces naines les plus fréquentes sont :
Campanula carpatica

Campanula isophylla
Campanula longistyla
Campanula portenschlagiana
Campanula poscharskyana (notamment les campanules vendues sous la marque Addenda)
Campanula x haylodgensis

Ce sont toutes des plantes vivaces, en principe rustiques, sauf les campanules étoile de Bethléem ou étoile de Marie (Campanula isophylla) et Campanula x haylodgensis qui gèlent.
Inutile de vous dire que ce ne sont pas de véritables plantes d’intérieur. Ces plantes souffrent terriblement de la chaleur et de la sécheresse ambiante dans nos intérieurs chauffés pendant l’hiver. À 18 °C et plus, les fleurs ne tiennent pas longtemps et gare aux invasions d’acariens ! Et il leur faut aussi beaucoup de lumière.

Mais quand on les achète au coeur de l’hiver et qu’il gèle à pierre fendre dehors, elles ne sont plus adaptées à la vie au grand air. Forcées sous serre, en pleine floraison à une époque où d’habitude les campanules sont en sommeil, elles ne font pas long feu à l’extérieur. Bref, il vaut mieux craquer au printemps ou en été.