Bryone dioïque sur une clôture, Vilmorin, La Ménitré (49)

Avec ses longs rameaux qui grimpent dans les haies ou sur un grillage, ses feuilles découpées, ses petites fleurs blanc verdâtre et ses petites baies vertes devenant bientôt rouge vif, la bryone (Bryonia dioïca) n’est pas dénuée de charme. Mais attention, toutes les parties de cette plante sauvage sont toxiques.

Bryone dioïque sur une clôture, Vilmorin, La Ménitré (49)

La bryone dioïque a reçu de nombreuses appellations toutes plus imagées les unes que les autres, parfois inquiétantes : navet du diable, radis du diable, mandragore du pauvre, navet puant, navet de cochon, carotte de Saint-Jean, navet galant, racine vierge, herbe de feu, feu ardent, raisin du diable, vigne blanche, vigne bâtarde, vigne de loup, vigne de crapaud, fausse vigne, couleuvrée ou colubrine.

Bryone dioïque sur une clôture, Vilmorin, La Ménitré (49)

Chaque petite baie contient de 4 à 6 graines. Attention à la prolifération !

Bryone dioïque sur une clôture, Vilmorin, La Ménitré (49)

Le saviez-vous ?
La bryone dioïque (Bryonia dioïca) est une des rares Cucurbitacées sauvages de France. Elle est la plante hôte quasi unique d’une abeille solitaire de la famille des Andrénidés, Andrena florea.