À propos des plantes sauvages, non cultivées.
Cette petite potentille sauvage porte bien son nom car ses longues tiges courent à ras sur le sol de part et d'autre de la touffe de feuillage centrale, en portant de ci de la des fleurs étoilées jaunes d'or plutôt décoratives.
Toujours très précoce, le lamier rouge (Lamium purpureum) fleurit habituellement dès le mois de mars, mais cette année, sa floraison est apparue avec quelques semaines d'avance. L'hiver météorologique et le mois de février ne sont pas encore achevés que cette petite plante sauvage est déjà couverte de fleurs.
Après avoir recensé les outils existants pour identifier la flore en Île-de-France et afin de répondre à un besoin réel, l'Agence régionale de la biodiversité - ARB îdF met en place une application gratuite d'aide à la détermination des plantes vasculaires spontanées franciliennes : FLORIF.
Il ne faut pas grand chose pour permettre à la nature de reprendre ses droits dans la ville. Les plantes savent trouver le moindre emplacement qui leur permettra de se développer et peut-être de se reproduire. Démonstration en photos prises sur l'Île de la Cité près de la statue d'Henri IV et le Pont Neuf.
J'avais déjà remarqué cette belle fleur sauvage sur un talus ombragé de la Petite Ceinture dans Paris la semaine dernière, mais j'ai pu en admirer des tapis lors de mon récent séjour en Normandie, notamment dans le parc de l'Abbaye de Jumièges.
Des cymbalaires se sont installées dans un muret autour d'une fontaine dans les jardins de l'École du Breuil et forment un délicat feston fleuri du plus bel effet.
