Potentille rampante, Potentilla reptans, adventice, au printemps dans les Jardins des Champs-Élysées, Paris 8e (75)

Cette petite potentille sauvage porte bien son nom car ses longues tiges courent à ras sur le sol de part et d’autre de la touffe de feuillage centrale, en portant de ci de la des fleurs étoilées jaunes d’or plutôt décoratives.

La potentille rampante est aussi dénommée potentille quintefeuille, herbe à cinq feuilles, main-de-Mars ou bien encore patte de pigeon. C’est une plante commune dans toute la France.

Pour un grand nombre de jardiniers, cette plante sauvage vivace de la famille des Rosacées est une mauvaise herbe quand elle s’invite dans les planches du potager, les allées, la pelouse ou dans les massifs. Et les longues tiges de cette potentille s’enracinent au niveau des noeuds avec une facilité déconcertante, comme le font les stolons des fraisiers. Une tige peut atteindre jusqu’à 1 m de longueur. Si on n’y prend pas garde, l’envahissement est rapide. Dans la pelouse, ses tiges et ses feuilles sont tellement plaquées sur le sol (la plante atteint au maximum dix centimètres de hauteur), qu’elles échappent à la tondeuse le plus souvent.

La floraison s’étale de mai à septembre. Et je la trouve plutôt charmante, même si je ne suis pas un fan de la couleur jaune. Dernier atout pour cette adventice, c’est une plante médicinale aux propriétés astringentes et anti-inflammatoires.