Jeunes plants de tomate en pots dans un escalier, Amsterdam (Pays-Bas)

Trop de pluie, trop de vent, des températures trop basses avec des amplitudes thermiques éprouvantes, pas assez de soleil… Le temps que nous subissons depuis des semaines et des mois n’est guère favorable aux tomates et autres légumes du soleil qui végètent et n’en finissent pas de pousser, qu’ils soient cultivés en pots ou en pleine terre.

Pour les plants de tomates cultivés en pleine terre dans un potager, je ne vois guère d’autre solution que l’installation de châssis surélevés sur des poteaux au-dessus des plantes ou la pose d’un grand tunnel en plastique pour protéger ces légumes frileux contre les intempéries à répétition. Cela leur éviterait les douches à répétition et une humidité trop forte sur les tiges et les feuilles où le mildiou pourrait se développer rapidement. La protection accumule aussi un peu plus de chaleur au niveau des plantes, quand le soleil daigne se montrer.

Pour les tomates en pots, recherchez l’emplacement le plus chaud, bien exposé au peu de soleil qui se montre et à l’abri des courants d’air. Vous pouvez utiliser des housses à tomates pour les garder plus au chaud pendant la nuit. Mais il faut les poser le soir après le coucher du soleil et les enlever le matin avant que le soleil ne chauffe trop (je sais, c’est rare en ce moment, mais jeudi dernier, les températures ont grimpé jusqu’à 30 °C dans la capitale, si on laisse la housse, c’est la cuisson assurée). Veillez au tuteurage des plantes car le vent est souvent fort, les tiges cassent comme du vert. Si vous avez disposé des soucoupes sous les pots, videz les quand l’eau stagne d’un jour à l’autre.