“Vocation semencier” : grande opération pour faire connaître la diversité des métiers de la filière semences et plants aux lycéens et aux étudiants

“Vocation semencier” : grande opération pour faire connaître la diversité des métiers de la filière semences et plants aux lycéens et aux étudiants

Avec plus de 300 entreprises semencières, leurs laboratoires, usines et centres de sélection, la filière française semences et plants est un véritable vivier de compétences, qu’il est nécessaire d’alimenter constamment ! En effet les semenciers recrutent des jeunes qui dynamisent le pool de compétences en devenant les techniciens et les cadres de demain, dans des domaines très variés.

Poster "Les métiers de la filière semences", GNIS

Toutefois, malgré son dynamisme, cette filière est souvent méconnue, surtout auprès des jeunes. À partir de ce constat et pour faire partager leur passion, les semenciers et le Gnis ont décidé de mieux faire connaître les métiers du secteur semences et plants pour les différentes espèces végétales en créant une opération multi-espèces d’envergure nationale baptisée “Vocation semencier”.

“Vocation semencier” va permettre aux étudiants – du secondaire au niveau ingénieur – de mieux connaître les métiers de la filière semences et plants, de la recherche à la mise sur le marché en passant par la multiplication et la production, grâce à des rencontres “sur le terrain”. Quoi de mieux pour découvrir les différents métiers de la filière que de se rendre in-situ pour échanger avec les professionnels et découvrir leur environnement de travail ? Ce sont ainsi près de 80 sites répartis sur plus de 30 départements – usines, laboratoires qualité, stations de sélection, champs de multiplication – qui sont prêts à ouvrir leurs portes aux lycéens et étudiants dès 2013.

“Vocation semencier”, c’est aussi une compilation d’informations sur les métiers des semences, à découvrir sur le site internet GNIS pédagogie au travers de 15 fiches métiers qui exposent les principales missions de chaque profession, la formation et les compétences nécessaires pour y prétendre et les possibilités d’évolution. Un poster, également en ligne, présente l’intégralité des métiers de la filière. Au-delà de ces supports, les professionnels nous parlent de leurs métiers au travers de témoignages vidéo. Bref, tout est prévu pour que les semenciers “en herbe” puissent appréhender de façon concrète leur futur métier !

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. jpp

    Je me permets également de citer une de mes vidéos, car Pierre Marion, président su syndicat de l’agriculture bio, y donne très clairement son point de vue sur la question des semences paysannes : http://jpp.lejardinier.free.fr/spip.php?article318

  2. jpp

    Merci Nicole, je ne suis pas le premier à sortir mon semoir.
    Un autre son de cloche :http://www.semencespaysannes.org/

    “Relance de la campagne pour l’abrogation de la loi COV

    Dans la continuité des actions menées en 2011 et 2012 pour une reconnaissance des droits des paysans sur les semences, le RSP et 23 autres organisations de la société civile, regroupés au sein du collectif « Semons la biodiversité », relancent la campagne nationale pour l’abrogation de la loi du 8 décembre 2011 sur les certificats d’obtention végétale (COV). Une lettre ouverte aux parlementaires a été envoyée en janvier.”

  3. nicole

    j’espère qu’il y a, dans ces cursus, une partie “initiation à l’apauvrissement du patrimoine génétique par l’omniprésence des multinationales dans le business” ……

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