Les soucis, c’est à longueur d’année me direz-vous ! Oui peut-être, mais pas les fleurs de soucis, du souci, de la fleur que les botanistes appellent Calendula… Et pourtant, au coeur d’un petit jardin partagé parisien endormi par le froid hivernal, un pied donne encore quelques marguerites ensoleillées, d’un bel orange qui fait chaud au coeur.

La fleur mérite bien son ancien nom de faux safran, non ?
Quelle idée d’avoir baptisé cette plante fleurie du triste nom de souci… Mais en fait l’appellation de souci dérive du latin “solsequi”, qui indique que la fleur suit le parcours du soleil dans le ciel pendant toute la matinée et jusqu’au début de l’après-midi, quand le capitule se referme. Capitule qui se referme aussi quand le mauvais temps arrive.
Facile à cultiver, très florifère, robuste à toutes épreuves, cette petite fleur de la famille des Astéracées se cultive le plus souvent comme une plante annuelle, mais les touffes résistent souvent aux hivers et vivent quelques années. Des semis spontanés ne sont pas rares.
Il paraît même que planter des soucis entre les rangs de poireaux éloigne les vers ou les chenilles. Semés entre les pieds de tomates, les soucis repousseraient le ver de la tomate.
Avec les soucis, y’a pas de soucis !
c’est vrai qu’il porte bien mal son nom ce souci!
Bonne année Patrick ! Bises à Marie-Thérèse (MTSA)…
Et mes salutations à l’audacieux renard venu s’installer au coeur de la ville.
A très bientôt j’espère.
Calendula comme calendrier parce qu’il fleurit toute l’ année.
Bonne année Alain. (j’ ai aperçu un renard qui a fait son terrier dans le champ que tu cultivais il y a quelques années).
Le seul souci avec le souci, par ailleurs plein de qualités, comme vous le dites si justement, c’est sa prodigieuse capacité à se ressemer lorsqu’il se plaît, comme dans mon potager, où il se montre parfois un peu invasif.