Hier mardi 15 novembre 2011, le Conseil de Paris a adopté le plan biodiversité de la capitale.

Dans la continuité de sa politique menée depuis 2001 en faveur du développement durable, la Ville de Paris est aujourd’hui l’une des premières grandes métropoles européennes à se doter d’un tel outil.

Trois grands axes d’actions

  • Renforcer les trames verte et bleue dans Paris, en lien avec les grands espaces naturels de la région parisienne. Ces corridors écologiques que représentent les arbres d’alignement, les espaces verts, la Seine, les canaux ou les plans d’eau parisiens sont essentiels au maintien d’une diversité du vivant en ville.
  • Faire de la biodiversité un élément structurant de l’action municipale, que ce soit en matière d’urbanisme, de traitement de l’espace public, de politique des achats ou encore de gestion durable des espaces verts à Paris, de son fleuve et de ses canaux.
  • Sensibiliser les citadins et mobiliser les acteurs du territoire avec la mise en place de l’Observatoire Parisien de la Biodiversité.

Des objectifs concrets pour 2020

  • Créer 7 hectares nouveaux de toitures végétalisées sur l’ensemble du territoire parisien, dont au moins 15 nouveaux jardins en terrasse.
  • Généraliser la présence de réserves d’évolution naturelle à l’ensemble du territoire parisien.
  • Créer 40 nouvelles mares ou milieux humides sur l’ensemble du territoire parisien.
  • Mettre fin à l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse sur l’ensemble du territoire parisien, que ce soit dans les espaces publics relevant de la Ville, ce qui est déjà largement engagé, mais également dans les espaces verts relevant d’autres propriétaires (RFF, AP HP, bailleurs, Etat, etc.).
  • Concourir, avec l’ensemble des acteurs du territoire concernés, à une gestion favorisant la biodiversité de la trame bleue parisienne (Seine et canaux) : réserver une plus grande place aux milieux vivants sur les berges, agir sur la qualité de l’eau.
  • Renforcer les corridors écologiques (trame verte) : pérenniser la place de la nature sur la Petite Ceinture ou encore végétaliser les abords de l’ensemble des équipements sportifs et des cimetières…