Impatience de Nouvelle-Guinée

Cultivée le plus souvent comme une fleur annuelle pour les potées ou massifs d’été, l’impatience de Nouvelle-Guinée est vivace, mais non rustique. Elle peut survivre de nombreuses années tant qu’on la protège du froid.

Les plantes installées dans les plates-bandes en été doivent être arrachées et rempotées pour passer l’hiver dans la maison, dans une serre ou une véranda moyennement chauffées. Au moment de l’arrachage, il faut essayer de ne pas trop casser les racines en conservant une motte de terre tout autour. La plante est placée dans un contenant pas trop grand, moins large que la touffe de feuillage. Ce pot étroit permet au substrat de sécher entre deux arrosages et cela limite les risques de pourriture des racines.

Dans une serre ou une véranda, il faut trouver un emplacement clair, mais pas ensoleillé. Dans la maison, l’impatience de Nouvelle-Guinée exige davantage de lumière qui lui est indispensable pour continuer sa floraison. Elle supporte le soleil du matin pendant les mois d’hiver. Les arrosages seront modérés, quand la terre du pot s’assèche en surface. Vous pouvez donner de l’engrais tous les deux ou trois arrosages, en choisissant un engrais liquide pour plantes fleuries, pour géraniums ou pour tomates. Dernière recommandation, surtout dans les intérieurs très chauffés : pulvérisez de l’eau douce non calcaire très fréquemment sur et sous les feuilles, car l’impatience de Nouvelle-Guinée est sujette aux attaques d’araignées rouges, qui peuvent l’anéantir très vite. Vous pouvez même installer votre potée sur un grand plateau rempli de billes d’argile expansée et d’eau, de telle façon que la base du pot ne trempe pas dans le liquide.