N’ayant pour source principale de nourriture que la terre de leur pot, les plantes vertes sont vite affamées quand elles se plaisent dans un intérieur. La fin de l’hiver et le début du printemps sont des périodes propices pour le rempotage de ces belles exotiques. Mais avant de se lancer, voici quelques conseils pour vous assurer que votre plante préférée a bien besoin de changer de contenant.

Les signes qui montrent qu'une plante d'intérieur doit être rempotée

Potée de rhapis avec des pousses qui s'échappent du pot, photo Alain Delavie

Certains signes sont évidents : les racines ont complètement occupé le pot. Elles peuvent même en déborder, soit en sortant par les orifices à la base du contenant ce qui est le plus fréquent, soit en poussant enchevêtrées à la surface du substrat où elles se repèrent facilement. Parfois, elles sont d’une force telle qu’elles arrivent à éclater le pot.

On peut aussi observer des rejets qui finissent par s’échapper du pot, comme sur mon rhapis que j’ai photographié et qui fait même des racines au-dessus du substrat. Le rempotage devient urgent, surtout que la ramure a pris de l’ampleur, avec tous les risques de déséquilibre au moindre courant d’air un peu fort. Une touffe de feuillage disproportionnée par rapport aux dimensions du pot, c’est aussi le signe qu’un rempotage s’impose.

Une croissance qui se ralentit, une floraison qui devient de plus en plus réduite ou qui s’arrête, des nouvelles pousses plus frêles voire malingres sont autant de signes qui doivent vous alarmer. Surtout quand la plante poussait normalement les années précédentes donc se plaisait là où vous l’aviez installée. Cette croissance au ralenti montre qu’elle manque de nourriture. Si en plus le substrat sèche très vite entre deux arrosages qui doivent être de plus en plus fréquents, cela confirme qu’il n’y a plus assez de terre autour des racines de la plante.

La saison du rempotage commence !