Fermé pendant les intempéries hier dimanche, le Jardin des Tuileries (Paris 1er) s’est vite recouvert d’un grand manteau blanc et offrait des paysages superbes que l’on pouvait admirer des part et d’autres, par dessus ou à travers les grilles closes.

La neige n’a pas arrêté les photographes et les touristes trop heureux de faire des photos dans des conditions qui restent exceptionnelles pour Paris. Autant de neige, ce n’est pas si fréquent, même si ces dernières semaines on se demande vraiment quand la neige va cesser de tomber et l’hiver se calmer un peu…

Bon à savoir :
– L’Arc de Triomphe du Carrousel

L’axe de la visite des jardins du Domaine du Louvre, d’Est en Ouest, s’ouvre sur l’Arc de Triomphe du Carrousel pour finir place de la Concorde.
En 1806, pour célébrer la bataille d’Austerlitz, Napoléon Ier fit élever à l’entrée de la cour du château des Tuileries un arc de triomphe, conçu par Percier et Fontaine, sur le modèle de l’Arc de Septime Sévère à Rome.
Le programme iconographique, confié à Vivant Denon, est exécuté d’après des dessins de Meynier par les sculpteurs Cartellier, Ramey, Clodion, Lesueur…
À l’origine, le groupe des chevaux antiques provenant de la basilique Saint-Marc à Venise surplombait l’édifice ; il fut remplacé en 1828 par un quadrige de Bosio.

– Le Jardin du Carrousel
Massifs et pelouses en labyrinthe de verdure forment un écrin autour d’une vingtaine de statues d’A. Maillol, installées en 1964. On y admire notamment L’Action enchaînée et l’Ile de France, à l’entrée du jardin, puis une série de nymphes, baigneuses et déesses.
La Terrasse en surplomb du jardin est ornée de deux grands vases provenant du parc de Versailles et deux monuments d’A. Maillol : Le Monument à Cézanne et Le Monument aux morts de Port Vendres.

– Le Grand Carré
On pénètre dans les parterres situés à l’emplacement de ceux d’A. Le Nôtre.
En 1831, l’espace jusqu’au bassin central, était le jardin réservé du palais des Tuileries, établi pour Louis-Philippe et élargi pour Napoléon III en 1858.
Y sont installées des sculptures du XIXe siècle pour la plupart. Si les deux petits bassins se répondent avec un répertoire animalier (Tigre terrassant un crocodile de Caïn, côté rue de Rivoli, et Tigresse portant un paon à ses petits de Caïn, côté Seine), le Grand Bassin, lui, est agrémenté de grandes figures mythologiques et religieuses (Le Serment de Spartacus de Barrias, Thésée combattant le Minotaure de Ramey, Cincinnatus de Foyatier ou le Bon Samaritain de Sicard).
L’allée de Diane qui sépare le Grand Carré du Grand Couvert est ornée de statues du XVIIe siècle provenant du parc de Sceaux avec en alternance des vases : Diane à la biche de G. Coustou (moulage), Jules César de Parisi, Hercule Farnèse de Comino, Flore Farnèse d’André.