Petite visite hier chez Truffaut quai de Seine (Paris 13ème) pour découvrir le festival des plantes d’intérieur. Une offre large de végétaux d’intérieur y est présentée, avec notamment de superbes sujets de zamioculcas (Zamioculcas zamiifolia) trop rarement proposés.Cette plante verte apparue depuis une dizaine d’années dans les points de vente de jardinage est le plus souvent vendue en petites potées, avec deux ou trois feuilles. Il faut dire que son prix, même quand elle est encore très jeune, reste élevé par rapport à d’autres plantes d’intérieur tel le Ficus benjamina ou le philodendron (Monstera deliciosa). La croissance du zamioculcas est lente, je suppose qu’elle est la cause de ce prix si élevé.
Sinon, c’est une plante on ne peut plus facile à vivre, le seul danger étant juste de trop l’arroser. Elle déteste les excès d’arrosage et le terreau toujours détrempé. Autre atout important, elle ne demande pas beaucoup de lumière. Il faut absolument lui éviter le soleil direct qui brûle les folioles vernissées (une foliole, c’est ce qui ressemble à une feuille et qui n’est en fait qu’une partie de la grande feuille découpée en nombreuses folioles portées par une tige très épaisse et succulente).
Si vous réussissez le spatiphyllum ou le philodendron, vous obtiendrez sans problème de très belles potées de zamioculcas. Et pour les plus pressés, c’est le moment d’aller choisir des gros sujets (attention, il faut débourser plus de 100 euros, c’est un investissement quand même).Il m’a fallu presque 7 ans pour obtenir cette belle potée (1 m de diamètre au niveau du feuillage) chez moi, en partant d’un petit pied qui n’avait que trois feuilles d’environ 50 cm de hauteur. Et chaque année elle me donnait des fleurs verdâtres en été, qui apparaissaient à la base des feuilles. Mais j’ai dû la donner tellement elle prenait de la place chez moi dans la salle à manger.
Tout ça pour dire que le zamioculcas est une excellente plante d’intérieur, avec un port et un feuillage particuliers qui conviennent parfaitement aux intérieurs contemporains et aux jardiniers un peu négligeants…