Oïdium sur rosier dans le Jardin des plantes, Paris 5e (75)
L’hiver doux et le printemps souvent humide et frais ont favorisé les attaques de l’oïdium ou blanc, chaque averse propageant davantage ce champignon cryptogamique plus facile à prévenir qu’à soigner quand il s’est bien développé.

Oïdium sur rosier dans le Jardin des plantes, Paris 5e (75)Cette maladie cryptogamique est facile à reconnaître : des taches blanc grisâtre d’aspect floconneux apparaissent sur les feuilles, les tiges et les boutons floraux. Très vite, le feutrage se propage et recouvre de plus en plus des portions de rameaux. Les feuilles très atteintes peuvent finir par se dessécher et tomber.

Oïdium sur rosier dans le Jardin des plantes, Paris 5e (75)
Quand la plante a des parties très atteintes comme ici ce bouquet de boutons floraux d’un rosier ‘American Pillar’, il est préférable de couper les rameaux infestés si cela est possible car aucun traitement ne permettra de  faire vraiment disparaître ce champignon tenace quand il est installé. Les seuls traitements efficaces sont effectués en préventif avec des produits à base de soufre. Et il faut recommencer après chaque période de pluies. Mais si d’une année sur l’autre vous avez des plantes qui se couvrent toujours d’oïdium et de façon importante, il faut plutôt envisager de changer d’espèce ou de variété. Parmi les rosiers, tous ne sont pas sensibles à l’oïdium (notamment les rosiers ayant reçu un ADR).