Fleuri de mai à septembre et délicatement parfumé, le réséda jaune ou réséda bâtard (Reseda lutea) pousse à l'état sauvage dans les endroits incultes bien ensoleillés et plutôt secs.
C'est mon petit plaisir quotidien quand je pars travailler à la rédaction de Rustica dans le 18e arrondissement de Paris. Je passe en tramway (T3b) le long du canal Saint-Denis qui, en ce moment, est très fleuri par des rangées de chicorées sauvages, bien épanouies le matin, fanées le soir.
L'humidité importante du printemps et du début de l'été a dopé la croissance de mes deux pieds d'alcathéa qui dépassent les 2,50 m et l'avancée du toit sur mon balcon. Avec la hausse des températures, les premières fleurs se sont ouvertes, faisant le bonheur des abeilles et des bourdons qui viennent butiner dans mon jardin suspendu.
Chaque jour amène quelques fleurs nouvelles sur mon balcon parisien dopé par la chaleur estivale (enfin !) et les arrosages réguliers. Voici quelques unes des vedettes de mon jardin parisien...
Avec ses fines tiges graciles et ses fleurs en petits papillons blancs, mon pied de gaura semble suspendu dans les airs, au-dessus de la rue. Comme le roseau, le gaura plie sous le vent mais ne rompt pas, bien ancré dans son pot plus à l'intérieur du balcon.
La météo difficile de ce printemps et de ce début d'été n'a pas altéré la générosité de cette variété qui me gratifie d'une belle profusion de fleurs.
