Le jardin de la Fondation Cartier pour l’art contemporain est une œuvre commandée à l’artiste Lothar Baumgartner. Loin du parc à l’anglaise ou du jardin à la française, son Theatrum Botanicum crée un genre nouveau qui échappe à toute nomenclature. Visible depuis le boulevard Raspail, ce jardin, sauvage en apparence, entoure le bâtiment de Jean Nouvel, semblant même y pénétrer. Le jardin abrite aujourd’hui la sculpture de Giuseppe Penone, “Biforcazione” (1987-1992), l’œuvre de Ian Hamilton “Finlay, L’ordre présent est le désordre du futur (Saint-Just)” (1987), ainsi que le Mur végétal commandé à Patrick Blanc à l’occasion de l’exposition “Étre nature” en 1998.
Le bilan écologique
Un bilan écologique, dressé en août 2012 par le Muséum national d’Histoire naturelle est à l’origine d’une réflexion plus large sur le jardin de la Fondation Cartier. Lieu privilégié pour la conservation de la nature, le jardin accueille un nombre important d’espèces animales et végétales dont les populations sont en régression au niveau régional et national. On trouve dans le jardin plus de 200 espèces végétales, de nombreuses espèces de papillons, abeilles ou bourdons, ainsi que certaines espèces d’oiseaux ordinairement sensibles à l’urbanisation. Une forte activité de chauve-souris a également été observée, allant jusqu’à 1000 passages par nuit, lorsque le nombre de passages enregistrés dans la capitale se situe plutôt autour de la centaine. Au cours d’une enquête menée entre juillet et septembre 2012 pour étudier la réaction du public face au <ahref=”http://jardin.fondationcartier.com/fr/” target=”_blank”>jardin de la Fondation Cartier, l’adjectif le plus récurrent proposé par les visiteurs pour décrire le jardin est le mot “sauvage”. En dépit de son apparence de prairie sauvage, le jardin de Lothar Baumgarten est un jardin cultivé, vivant, en construction.
Jardin.fondationcartier.com
Aujourd’hui, un site Internet entièrement dédié au jardin permet au public d’accéder à la richesse des contenus documentaires et scientifiques, photographiques et audiovisuels produits depuis plus de trois ans. Le visiteur pourra y découvrir la faune et la flore du jardin de la Fondation Cartier, exemple atypique et captivant de biodiversité urbaine. Ce site sera également le relais des préoccupations environnementales de l’institution, à travers la rediffusion des Nuits de l’Incertitude(Bat Night, Nuit du Miel, …) et la (re)découverte des expositions qui explorent des thèmes voisins.
Le jardin Theatrum Botanicum est accessible avec le billet d’entrée aux expositions de la Fondation Cartier.
Ouverture tous les jours sauf le lundi, de 11h à 20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.
Entrée 10,50 €; tarif réduit 7 €.
Renseignements sur fondation.cartier.com
Visites pour les enfants
“Les secrets du Jardin”: la Fondation Cartier propose des visites guidées du jardin par un jeune chargé d’études en biodiversité. Une balade à la découverte de la faune et de la flore foisonnantes qui entourent le bâtiment de Jean Nouvel. Visites le samedi à 15h. (Calendrier sur fondation.cartier.com)
Accès
261, boulevard Raspail, 75014 Paris.
Métro Raspail ou Denfert-Rochereau (lignes 4 et 6).
RER : ligne B, station Denfert-Rochereau.
Station Vélib’ et stationnement réservé aux visiteurs handicapés devant le 2, rue Victor Schoelcher.
J’ai visité ce jardin l’an dernier : pas de quoi s’extasier !
Biodiversité en campagne bourguignonne..
Pas loin de chez moi des champs cultivés sont passés aux traitements chimiques donc pas beaucoup de fleurs dans les environs et les butineurs sont rares.surtout les abeilles. Aussi c’est avec plaisir que je les vois dans mes plantations.
Actuellement ils sont sur mes sédums et ça s’activent aussi beaucoup dans le lierre fleuri qui borde un côté de la maison. Je l’ai laissé pousser exprès depuis 4 ans mais il va falloir le raccourcir pour qu’il reste sous la gouttière.
Je ne ferme pas mes volets au 1er étage sur un côté de la maison car ils servent d’abri à des chauve-souris. Il est arrivé que j’en vois dans la maison. Elles avaient du égarer leur G.P.S.ou trop occupées à chasser les moustiques !
Il m’a été raconté par des anciens du village que par le passé c’est toute une colonie qui avait été découverte suite à la démolition d’un grenier devant faire place à une construction complémentaire. Ces chauve-souris avaient été déplacées par des spécialistes et relogées dans un souterrain des environs.
Il suffirait d’un rien pour que ce soit un peu partout pareil mais aussi d’un rien pour que les progrès soient anéantis. Précautions, précautions ; ne pas se reposer sur ses lauriers…
La nature est bonne fille “. Un peu d’égards et la biodiversité revient.