9 rue d’Orchampt (Paris 18e)
À cette adresse dans la rue d'Orchampt à Montmartre, c'est la petite plaque indiquant le numéro de la maison qui a retenu mon attention. Tout simplement parce que trois grands arbres y sont dessinés.
À cette adresse dans la rue d'Orchampt à Montmartre, c'est la petite plaque indiquant le numéro de la maison qui a retenu mon attention. Tout simplement parce que trois grands arbres y sont dessinés.
J'aime les hibiscus exotiques avec leurs grandes fleurs aux couleurs souvent incroyables, mais j'apprécie tout autant notre hibiscus rustique, l'althéa (Hibiscus syriacus), un arbuste qui fleurit tout au long de l'été avec générosité. Les variétés à fleurs simples ont ma préférence, le moindre rayon de soleil leur donnant une belle transparence.
Un graffiti photographié hier dans une rue de la Butte de Montmartre (Paris 18e) où je me baladais pour nourrir mon blog avec de nouvelles idées jardinières et parisiennes. Sur le coup, j'ai traduit "weed" par mauvaise herbe, je trouvais le slogan assez sympa, une mauvaise herbe pour la vie... Mais il n'en est rien, ce tag fait allusion à l'herbe qui se fume, la marijuana, le cannabis (sic !).
Le petit pied acheté lors des Journées des Plantes de Courson l'automne dernier est devenu un bel arbuste de près d'un mètre de hauteur qui dépasse maintenant la rambarde de mon balcon. Et chaque matin, une nouvelle flopée de fleurs d'un bel orange abricot doux s'ouvrent dès que le soleil vient les réchauffer. J'adore !!!
Je cultive cette espèce depuis plus d'une dizaine d'années maintenant sur mon balcon parisien, sans aucune protection hivernale particulière. Chaque année au printemps, les bulbes repoussent et redonnent très vite un feuillage opulent, exotique à souhait, vite suivi par les curieuses inflorescences vert amande. Prolifique, Pinellia pedatisecta produit une grande quantité de graines qu'il faut récupérer avant qu'elles ne tombent, sinon elles se ressèment partout dans les potées et jardinières voisines où j'enlève souvent des semis spontanés.
Pour sa 22ème édition, le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire a invité concepteurs et paysagistes du monde entier à évoquer et magnifier les innombrables et subtiles "sensations" dont regorgent les jardins. Parmi les trente nouveaux jardins ou oeuvres végétales présentés en 2013, "Un paysage à goûter" met en scène un jardin cultivé sur des bottes de paille, une méthode employée aux États-Unis et au Canada et qui permet d'obtenir de belles récoltes dans les sols les plus ingrats.