L’endroit n’est pas vraiment folichon, mais c’est près du trottoir et de la barrière qui ferme les travaux derrière la Maison de la Radio, dans la rue du Ranelagh, que ce pied de tomate a décidé de germer et de s’installer. Et il fait sa première fleur fin octobre…
Il a mieux poussé que les autres mauvaises herbes et pour un sauvageon, ce pied de tomate est très beau. Bien démarré !
Est-ce le rejeton d’une tomate abimée jetée ou tombée dans la rue ou le souvenir d’un reste de repas à base de tomates ? Ou un semis volontaire qui a réussi… Nous ne le saurons certainement jamais, mais j’aime bien cette végétation légumière spontanée, même si ses jours sont comptés en raison de l’automne déjà très avancé. Cette petite tomate n’aura certainement pas le temps de donner des fruits avant l’arrivée des gelées.
Cette facilité à se ressemer partout semble être une propriété de certaines solanacées . La morelle noire fait partie de nos herbes spontanées à Paris….tout comme la tomate. Le nicandra se ressème spontanément à St–S et mieux que ça, il fleurit de ses jolies fleurs bleues même s’il est quelque peu nanifié à certains endroits.
Il y a bien longtemps à Paris, des gros travaux vers le Bld Haussmann, une petite palissade au milieu de la rue avec une tulipe…
“C’est un petit jardin qui sentait bon le métropolitain.”
Vu aussi un pied de tomate près de l’entrée d’une grande surface….
De mon côté j’ai déjà eu l’occasion de jeter exprès des graines de roses trémières en bordure de champ qui ont fleuri. Un petit piquet avec banderole pour les signaler au moment de la moisson et le pied a été épargné pendant 2 ou 3 ans ….