Le printemps météorologique (mars, avril et mai) est terminé. Cette saison printanière a été très arrosée, plutôt fraiche et peu ensoleillée.

Fleurs de seringat après la pluie, printemps
La fraîcheur a souvent dominé durant cette période. La fin du mois d’avril et le début du mois de mai ont notamment connu un net rafraîchissement avec de nombreuses gelées tardives. Les précipitations ont été fréquentes sur une grande partie de l’Hexagone et la fin mai a été marquée par un passage fortement pluvieux avec des cumuls de pluie exceptionnels dans le Centre, l’Île-de-France, la Picardie et la Bourgogne, provoquant crues et inondations. L’ensoleillement a quant à lui été peu généreux pour cette saison.

Températures
Les températures moyennes ont été inférieures aux normales sur la quasi-totalité du pays, à l’exception de la Côte d’Azur et de la Corse. Les gelées ont été fréquentes pour la saison fin avril. De plus, du Centre au Nord-Est, les températures maximales ont souvent été en dessous des valeurs de saison de plus de 1 °C. Moyennée sur la saison et sur le pays, la température a été inférieure de 0.3 °C à la normale (moyenne de référence 1981-2010(.

Précipitations
Sur l’ensemble de la saison, les précipitations ont été généralement plus fréquentes que la normale, excepté en Bretagne, en Provence et en Corse. Les cumuls de pluie ont été excédentaires du nord de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées aux frontières du Nord et du Nord-Est, avec des valeurs moyennes une fois et demie à deux fois supérieures à la normale dans le Centre, l’Île-de-France, la Bourgogne et la Picardie. En revanche, le déficit pluviométrique a été supérieur à 10 % en Bretagne et a dépassé 20 % en Provence et en Corse. En moyenne sur la France et sur la saison, la pluviométrie a été excédentaire de plus de 25 %, plaçant ce printemps 2016 parmi les plus arrosés des cinquante dernières années. En Île-de- France et dans le Centre, avec un excédent supérieur à 70 %, il se classe même au premier rang des printemps les plus pluvieux.

Ensoleillement
Sur l’ensemble du printemps, l’ensoleillement a été inférieur à la normale (moyenne de référence 1991-2010) sur la majeure partie de la France à l’exception des côtes de la Manche, de la Côte d’Azur et du nord de la Corse. Le déficit a dépassé 10 % du sud-ouest au nord- est de l’Hexagone, atteignant localement 20 %. À Vichy (Allier) où le déficit a dépassé 20 %, avec seulement 405 heures d’ensoleillement, le soleil a brillé deux fois moins qu’à Nice (Alpes-Maritimes) où l’excédent a dépassé 10 % avec 794 heures.

(Source : Météo France)