L'automne met en valeur les parroties de Perse (Parrotia persica) qui se parent des couleurs les plus vives, souvent très différentes d'un sujet à l'autre. Une visite en ce moment dans le jardin du Luxembourg permet d'admirer leurs feuillages d'automne où se mêlent le jaune, l'orange, le rose, le rouge et le pourpre.
Des petites chambres d'ifs taillés au cordeau accueillent des parterres de chrysanthèmes aux formes arrondies. Et le tout se détache sur un mur couvert de treillages. L'effet graphique est fort, presque en trompe l'oeil, les ifs donnant l'impression de se poursuivre par le treillage.
Les abélias n'en finissent pas de fleurir, encore et toujours, alors que les garryas se couvrent de chatons, annonce de la future floraison qui devrait se produire au début de l'année prochaine, au coeur de l'hiver. Le relais des floraisons est assuré !
Si mon lieu de travail n'était pas situé tout à côté, je n'aurai peut-être jamais découvert ce jardin perdu aux limites du 18ème arrondissement de Paris près des voies ferrées et de la zone industrielle Cap 18, deux endroits qui n'ont rien de bien attirant. Et pourtant c'est un jardin très agréable et calme où il fait bon profiter d'un rayon de soleil quand celui-ci daigne briller sur la capitale. Dans la grisaille, les parterres et les feuillages colorés apportent un peu plus de gaité.
Impeccables pour la Toussaint, les chrysanthèmes malmenés par les intempéries et souvent vite oubliés perdent vite de leur superbe. Mais parfois un peu plus de négligé dans leur tenue leur donne un autre charme...
Hier matin, le lever du soleil a donné ces superbes couleurs au-dessus de la capitale, plus particulièrement au-dessus du 19ème arrondissement et du canal de l'Ourcq. Beau lever du soleil rougeoyant qui augurait une météo venteuse ou pluvieuse.