Herbe de Saint-Jacques

Jacobée commune (Jacobaea vulgaris), parc de la Vallée-aux-Loups, Chatenay-Malabry (92)
Certaines plantes sauvages souvent traitées de mauvaises herbes, ne manquent pourtant pas d’attrait. C’est le cas de cette herbe de Saint-Jacques (Jacobaea vulgaris) que l’on dénomme aussi séneçon de Jacob, jacobée commune ou herbe de Jacobée.

Jacobée commune (Jacobaea vulgaris), parc de la Vallée-aux-Loups, Chatenay-Malabry (92)
Un faux air d’aster mais avec une profusion de petites fleurs étoilées jaune d’or comme autant de minuscules soleils.Jacobée commune (Jacobaea vulgaris), parc de la Vallée-aux-Loups, Chatenay-Malabry (92)
Cette espèce pionnière des friches et des terrains vagues est parfois très envahissante dans les prairies notamment quand le sol est suffisamment frais. Elle est présente en France sur tout le territoire où elle pousse sur différentes natures de sol.

Cette plante vivace atteint une hauteur de 30 à 80 cm. Elle est glabre ou pubescente, avec des tiges ramifiées au sommet. Les feuilles sont glabres à contour oblong profondément pennatipartite, divisées en segments presque égaux, oblongs-obovales ou crénelés, les inférieures pétiolées, les suivantes sessiles à oreillettes embrassantes. Les inflorescences jaunes (qui ressemblent à des fleurs) sont des capitules de 6 à 10 mm de hauteur, disposés en corymbe au sommet des tiges fleuries. Les bractées de l’involucre sont tachées de brun au sommet. Les fruits sont des akènes pubescents, sauf ceux de la circonférence qui sont glabres (Sources : Ephytia, INPN).

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 5 commentaires

  1. William

    C’est une plante invasive qui n’est pas originaire de nos régions.
    De plus, elle est très toxique pour les animaux (même séchée).
    En Allemagne, il y a une campagne d’éradication qui est en cours depuis quelques années (comme pour la Berce du Caucase).
    Pour ma part, je casse la plante à sa base dès que je la rencontre pour limiter sa prolifération…

  2. Josette

    J’aime beaucoup. Jolie et robuste.

    Dans le passé j’ai fait des bouquets avec les fleurs trouvées en bordure des champs et cette plante en faisait partie.

    Je complétais avec du buddleia qui avait élu domicile dans cette zone. Je coupais régulièrement les fleurs fanées de l’arbuste qui fleurissait ainsi longtemps.

    Hélas, trois fois hélas, un jour l’agriculteur a mis un coup de tracteur dans la haie pour l’arracher.alors qu’il ne gênait en rien….

  3. mamiefanfan

    j’aime cette plante lumineuse. Dans la partie boisée du jardin municipal de ma ville, et pour lequel je suis bénévole, j’ai préservé cette plante. Certes elle est envahissante mais nous avons voulu conserver une partie sauvage et elle s’y intégre parfaitement bien.

  4. jpp

    Une emblématique de Gilles Clément. On se demande parfois pourquoi certaines fleurs sont “distinguées”, d’autres non. Qu’est-ce qui distingue l’herbe à Robert d’un autre géranium vivace ? La chélidoine de l’ancolie ?

  5. nanou

    je connais la forme plus petite de séneçon qui est très envahissante pour les pelouses, il faut alors l’arracher pied par pied car elle étouffe les herbes

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