La 4e édition de la plus grande opération de plantation pédagogique de France se déroule du 15 octobre 2014 au 31 mars 2015. Pendant plus de 5 mois, des plantations d’arbres vont être organisées sur tout le territoire pour sensibiliser le public au développement durable.
“Pour cette 4e édition, nous avons pour objectif de planter le 100 000e arbre”, annonce Thierry Lerévérend, directeur de l’office français de la Fondation à l’Éducation à l’Environnement lors du lancement officiel sur les Champs-Élysées, “le succès grandissant de cette opération démontre l’intérêt des Français pour l’éducation au développement durable : nous avons déjà sensibilisé près de 100 000 personnes !” ajoute-t-il.
Du 15 octobre 2014 au 31 mars 2015, les opérations de plantation vont se dérouler dans toute la France.
“Les porteurs de projet peuvent s’inscrire jusqu’au 1er mars 2015 et obtenir gratuitement les lots de plants d’arbres adaptés à leur territoire” explique Thierry Lerévérend. Les lots d’essences sont offerts par les pépiniéristes français (dans la limite du programme de donation des plants des pépiniéristes et sous réserve de répondre aux critères d’éligibilité du projet) et le partenaire fondateur France Bois Forêt apporte l’expertise et le soutien logistique de ses membres. Nathan et Toyota France, également partenaires fondateurs, participent au déploiement des opérations et s’appuient sur leurs réseaux pour amplifier la communication autour de l’opération. Pour Jean-Emmanuel Hermès, directeur de France Bois Forêt : “ce partenariat original s’inscrit dans une démarche de promouvoir la coopération sur le terrain : nous mettons en commun le savoir-faire et la compétence d’une association pour l’éducation à l’environnement, de l’interprofession nationale France Bois Forêt, de l’entreprise Toyota dans le cadre de sa démarche RSE et des éditions Nathan. La plantation du 100 000e arbre sera aussi pour nous une façon de fêter notre 10e anniversaire en 2015″.
“Tout le monde peut déposer un projet, tant que celui-ci fédère plusieurs structures d’un même territoire et que la plantation s’inscrit dans une dynamique pédagogique”, rappelle Thierry Lerévérend selon lequel “c’est avec la valorisation d’actions positives et la réappropriation des territoires que le développement durable va s’ancrer dans les habitudes de chacun”. Si les deux tiers des Français ont déjà entendu parler du développement durable, ils sont presque autant à s’interroger sur le réel impact de leurs actions individuelles sur la planète. “L’éducation au développement durable passe par la participation à des actions concrètes”, explique Thierry Lerévérend. Encourager des actions locales pour déployer les démarches durables, tel est l’objectif de l’opération de plantation “Plus d’arbres, plus de vie !“.
À propos de l’office français de la Fondation à l’Education à l’Environnement (of-FEEE)
La Fondation pour l’Education à l’Environnement (FEE) a plus de 30 ans d’expérience en matière d’éducation à l’environnement et au développement durable. Présente dans 63 pays sur les 5 continents, la structure internationale est représentée en France par l’of-FEEE, association à but non lucratif, agréée par le ministère du Développement durable et celui de la Jeunesse. L’of-FEEE tire son succès de programmes accompagnant les acteurs de la société dans l’action sur le terrain, en lien avec la gestion environnementale et le développement durable.
L’of-FEEE a développé 7 programmes en France qui répondent plus que jamais aux priorités exprimées par le rapport de Brundtland (1987), l’Agenda 21 du Sommet de Rio (1992), du Sommet de Johannesburg (2002) ou du Grenelle de l’Environnement (2007). Ses actions s’adressent à quatre grands secteurs et à travers eux au grand public : le tourisme (la Clef Verte), les collectivités sur la gestion des eaux de baignade (Le Pavillon Bleu), la jeunesse et l’éducation (Éco-École, Jeunes Reporters pour l’Environnement, Stockholm Junior Water Prize) et la forêt-bois (Journée internationale des forêts, “Plus d’arbres, plus de vie !“).
Ces actions valent à la FEEE le soutien officiel au niveau international de l’Organisation Mondiale du Tourisme, du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et de l’Unesco.
