Kuniko Ochiai, designer floral japonais, imagine des espaces végétaux alliant la sensibilité française et l’esthétisme traditionnel japonais et leur donne vie avec des fleurs, du papier japonais, du charbon végétal et du bois flotté.
L’éloge de l’ombre de Kuniko Ochiai vous convie à une plongée dans l’âme du Japon.
Voir ou entrevoir : le regard se joue des lumières et des obstacles. La vision devient un jeu subtil et raffiné, à la recherche de la beauté, de l’imperceptible rendu visible. La découverte apparaît derrière l’ombre et la profondeur.
Etre en osmose : avec son lieu de vie, s’y glisser et s’y fondre. Le végétal lui-même se place naturellement en harmonie avec son environnement. Un monde imaginaire soudain se met en place au cœur du réel.
Sentir et ressentir : les vibrations, le mouvement de chaque feuille, chaque pétale. Le végétal est vivant et transmet son émotion.
Telles sont les clefs de l’esthétisme traditionnel japonais.
Kuniko Ochiai imagine des espaces végétaux alliant l’âme japonaise et la sensibilité française et leur donne vie avec des fleurs (Hana), du papier japonais (Washi), du charbon végétal (Sumi) et du bois flotté (Ryûboku).
Kuniko est diplômée de l’Université de Keio, licenciée ès littérature française. Elle dirige à Tokyo une école de design floral ; elle a reçu de nombreuses distinctions tout au long de son
parcours et est l’auteur de livres sur l’art des couleurs et le design floral en France.
Renseignements pratiques
Éloge de l’ombre : un nouveau regard sur le design floral japonais
Vernissage le mardi 17 juin de 18h à 20h
Exposition du 16 au 21 juin de 11h à 19h
Cosmogonie, 41 galerie Vivienne, 75002 Paris.
En métro : Ligne 3, station Bourse; Ligne 9, station Grands Boulevards – Richelieu Drouot; Ligne 1, station Palais Royal.
En bus : Lignes 20, 29, 39, 74, 85, station Bourse; Lignes 29, 39, 48, 67, station Bibliothèque nationale.
Merci, merci,
j’y suis allée et j’ai beaucoup apprécié la beauté concentrée dans quelques branches de fleurs, des roches.
Voilà une expo qui m’intéresserait surement. J’ai pratiqué un peu l’art floral ” Ikebana ” sous la houlette d’une professeure (*) qui était diplômée dans cette discipline.
Cet art japonais est aussi le passage naturel pour des créations modernes.
* Je ne sais plus si le terme professeur est admis au féminin !