Défoliation des saules par les chenilles d'Hyponomeutes dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
Si vous allez vous balader dans le parc de Bercy, vous rencontrerez quelques arbres, des saules uniquement, pratiquement sans feuille et couverts d’immenses toiles blanchâtres. Et si vous vous approchez davantage, vous repérerez vite les milliers de chenilles qui vivent sous ces tentures protectrices. Des chenilles de l’hyponomeute, un petit papillon nocturne.

Défoliation des saules par les chenilles d'Hyponomeutes dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)L’arbre en entier est couvert de toiles.

Toile des chenilles d'Hyponomeutes sur le tronc d'un saule dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)

Sur le tronc, la présence de la toile est encore plus spectaculaire. L’arbre défeuillé est complètement enveloppé.

Toile des chenilles d'Hyponomeutes sur le tronc d'un saule dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
Et cette toile se prolonge à la base du tronc comme si elle s’enracinait au sol.

Toile des chenilles d'Hyponomeutes sur le tronc d'un saule dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
En regardant de plus près, on voit les chenilles se déplacer sous la toile.

Toile des chenilles d'Hyponomeutes sur le tronc d'un saule dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)

Toile des chenilles d'Hyponomeutes sur le tronc d'un saule dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
Les pauvres saules n’ont pratiquement plus de feuillage.

Défoliation des saules par les chenilles d'Hyponomeutes dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)

Défoliation des saules par les chenilles d'Hyponomeutes dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
Et les chenilles s’agglutinent là où il reste encore quelques feuilles à dévorer.

Défoliation des saules par les chenilles d'Hyponomeutes dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
La Ville de Paris a disposé des affiches pour informer les visiteurs du parc de Bercy. Cette attaque dure environ trois semaines et ne fait l’objet d’aucun traitement. Les arbres referont ensuite de nouvelles feuilles et reprendront leur croissance. L’invasion et les dégâts sont spectaculaires, mais pas dangereux. Et les chenilles ne sont pas urticantes.

Avis concernant la défoliation des saules par les chenilles d'Hyponomeutes dans le parc de Bercy au printemps, Paris 12e (75)
En Europe, on trouve neuf espèces d’hyponomeutes pas faciles à différencier, si ce n’est par les plantes hôtes qu’ils colonisent et dévastent :

  • Yponomeuta rorellus (saule),
  • Yponomeuta malinellus (pommier et poirier),
  • Yponomeuta padellus (quetschier, merisier, sorbier des oiseleurs, aubépine noire et aubépine blanche),
  • Yponomeuta evonymellus (merisier à grappes),
  • Yponomeuta mahalebellus (faux merisier),
  • Yponomeuta irrolelus, Y. cagnagellus, Y. plumbellus (fusain d’Europe),
  • Yponomeuta vigintipunctatus (Sedium telephium)