Je vous avais annoncé l’inauguration le 4 septembre dernier, voici les photos de l’immense création du botaniste Patrick Blanc sur les façades et les pignons du nouveau centre commercial Alpha Park II aux Clayes-sous-Bois (Yvelines). Un mur végétal XXXL !
Le 4 septembre 2012, Véronique Cote-Millard, maire de la ville des Clayes-sous-Bois, a inauguré aux côtés de Philippe Journo, pdg de la Compagnie de Phaslbourg, la deuxième phase du retail park ouvert par cette société et Richmond Developments en avril 2006. Alpha Park II et ses 35 000m² ont accueilli le public le lendemain, mercredi 5 septembre.
Et pour tous ceux qui arrivent désormais depuis l’axe principal de la zone commerciale Plaisir / Les Clayes-sous-Bois, c’est l’incroyable découverte du “plus grand mur végétal au monde” selon ses concepteurs. Soient 2000 m² de façades verticales recouvertes de 46530 plantes avec 285 espèces. Vertigineux !
Cet immense jardin entre ciel et terre est encore très jeune, il faut le voir et surtout le revoir dans quelques semaines quand les plantes auront davantage poussé et recouvert complètement le feutre d’irrigation. Le dessin voulu par le créateur, Patrick Blanc, sera alors bien visible. Un dessin avec des motifs qui évolueront au fil des saisons et des floraisons…
J’espère plus de durabilité que celle prévue par certains (je suppose que vu les compétences de Patrick Blanc, ce ne sera pas un travail d’amateur), par contre, j’espère que ce n’est pas que de la façade (c’est le cas de le dire) mais qu’il y a aussi eu un effort écologique de fond (bâtiment passif, recyclage des eaux), même si dans le principe (auto nécessaire), un centre commercial ne peut pas être écologique…
Voila un aspect de notre société actuelle, très flatteur au 1er coup d’oeil d’autant que les plantes en milieu urbain sont très tendance, et conçu sans souci du vieillissement – Il ne faut pas être grand clerc pour prévoir que ce mur va avoir une vie très courte – De plus, nous avons là un jardin condamné au supplice de Tantale,il va passer ses journées à regarder tomber la pluie sans jamais pouvoir en bénéficier – Je ne parle pas de l’aspect économique –
Amitiés de Lucie
En effet les panneaux publicitaires gâchent un peu.
Je trouve l’idée époustouflante, pas forcément raisonnable. A revoir dans plusieurs années pour constater si les soins nécessaires ont été apportés et comment ont évolué les plantes.
C’est tout de même plus joli que les murs des centres commerciaux ordinaires qui sont de plus en plus moches.
C’est tout ce que je déteste : le gaspillage, le culte de la performance (être le plus grand, le meilleur, le plus beau) et ces affreux panneaux publicitaires au milieu.