À l’occasion de la proclamation officielle du 25e Prix Chateaubriand, mercredi 23 novembre 2011, attribué à Geneviève Haroche-Bouzinac pour son livre “Louis-Elisabeth Vigée Le Brun, histoire d’un regard” (Editions Flammarion), Patrick Devedjian, Président du Conseil général, a planté cinq rosiers Chateaubriand devant l’orangerie de la Maison de Chateaubriand à Châtenay-Malabry.


Cette nouvelle variété symbolisant la passion et la beauté a été créée par Michel Adam, qui a déjà conçu 60 nouvelles variétés de roses.
La douceur et la luminosité des pétales orangés de cette fleur, sont un bel hommage à François-René de Chateaubriand, précurseur du romantisme littéraire.

Une rose romantique appelée Chateaubriand
Touffu et vigoureux, d’environ 1,30 m de hauteur, ce rosier se remarque par son beau feuillage robuste et le coloris orangé rehaussé d’ambre de sa corolle.
La floraison, hâtive, s’épanouit de mai jusqu’aux premières gelées. Le rosier est peu sensible aux maladies et porte sur de puissants rameaux de grandes roses élégantes et abondantes.
En 2009, il a été primé au concours de roses nouvelles de Rome. Et c’est le 23 mai 2010, lors des Floréales romantiques de Combourg, qu’il a été officiellement baptisé Chateaubriand par deux parrains, la Comtesse Sonia de la Tour du Pin Verclause, propriétaire du château de Combourg, et le comédien Bernard Le Coq.

C’est à Combourg que Chateaubriand dit être devenu ce qu’il est, à la fois l’écrivain, l’homme politique, le voyageur et le botaniste. Dans “Les Mémoires d’Outre-Tombe”, Chateaubriand évoque les “deux années de délire” qu’il a passé à Combourg entre 16 et 18 ans après avoir fini ses études à Dol, Dinan et Rennes. La rose a reçu son identité là où Chateaubriand a donné naissance à sa personnalité.