Les rayons des jardineries et les devantures des fleuristes se sont remplis de grosses potées fleuries de chrysanthèmes, en majorité à petites fleurs simples ou doubles. C’est un peu plus de 23 millions de potées de chrysanthèmes qui sont achetées par les Français chaque année depuis deux ans !
Très utilisées pour fleurir les tombes au moment de la Toussaint (en 2010, 95,6 % des quantités achetées ont été destinées au cimetière pour 96,6 % des dépenses), ces fleurs d’automne gagnent de plus en plus les jardins et les balcons. Elles sont aujourd’hui proposées avec une grande diversité de coloris et de formes de fleurs, les fleurs simples ou en pompons ayant la préférence. Les dimensions des potées fleuries sont aussi très variables, du simple godet à l’énorme suspension rebondie. Pour un coût très raisonnable, il est possible de s’offrir une belle brassée de fleurs qui tiendront longtemps, tout du moins tant que le gel ne viendra pas les griller au petit matin.
La Toussaint est dans quelques jours, c’est le moment de partir en balade pour dénicher la potée de chrysanthème de ses rêves. Fleuristes et jardineries ont fait le plein, il n’y a que l’embarras du choix !
Le saviez-vous ?
Sur les mois d’octobre et de novembre 2010, le chrysanthème en pot a été la plante fleurie la plus achetée (59,8 % des sommes dépensées). Viennent ensuite, pour ce qui concerne les plantes pour le cimetière, les cyclamens et les bruyères avec respectivement 7,7 % et 6,2 % des sommes dépensées.
(Source : panel TNS-SOFRES)
Ces chrysanthèmes à petites fleurs ont l’air de pousser très vite. Une voisine à la campagne a réalisé de très belles potées (comme sur la photo) en un an à partir de boutures. Et ça coûte 0 Euros belges.
Et bien, décidément les prix en Belgique battent tous les records. Va falloir faire un charter pour aller chercher ses fleurs…
Quasi la totale pour les cimetières! Vu leur intérêt en décoration devant les maisons, j’imaginais une part un peu plus grade pour les achats non destinés aux tombes.
1,5€ la potée (pot de 20cm) dans une grande surface cet automne: je me demande comment ils font, et comment les producteurs s’en sortent financièrement.