Les caprices de la nature donnent parfois des fleurs curieuses, surprenantes, insolites. Comme cette fleur de rudbeckia annuel qui présente quelques “pétales” en plein coeur de l’inflorescence. Curieuse, mais pas dénuée d’intérêt décoratif, bien au contraire.
Les amateurs de lignes épurées et de plantes graphiques devraient être ravis avec cette bizarrerie végétale.
Cet exemple, comme celui du coleus, montre que la nature ne fonctionne pas comme le voudraient les apprentis sorciers manipulateurs de gènes c’est à dire de manière univoque et mécanique. Un brin d’ADN conditionne la fabrication non pas d’une mais de multiples protéines à la base de la chaîne de la reproduction. Après , statistiquement, ça se débrouille (on ne sait pas comment) pour que ça ait l’air univoque: on a l’impression qu’un brin d’ADN induit tel ou tel phénotype et jamais un autre. Mais il arrive , selon l’environnement dans et à l’extérieur de la cellule , que ça se débrouille autrement que ce que les statistiques ne nous le laissent prévoir. Voilà pourquoi, tant qu’on a pas percé le mystère de la vie (comme on croyait naïvement l’avoir fait dans les années 50), les OGM sont pure folie.