Certaines de mes plantes vivaces poussent un peu trop vigoureusement et rapidement, au détriment de leurs voisines qui seraient vite étouffées si je n’y prenais pas garde. Un tuteurage s’impose pour contenir chacune à sa place, le temps que toutes les plantes prennent leur place.

Tuteurage des plantes vivaces

Tuteur palissage en bambou dans une de mes jardinières sur mon balcon, avril 2010, photo Alain Delavie

C’est l’inconvénient avec les plantes vivaces. Celles plantées récemment ont souvent une croissance plus faible que celles mises en places plusieurs années auparavant. Mon saruma (Saruma henryi) déborde sur mon hellébore de Noël et mon strobilanthes au démarrage tardif. Dans une autre jardinière, un pied de coeur-de-Marie à fleurs blanches (Dicentra spectabilis ‘Alba’) poussent comme un fou et s’étalent sur l’oranger du Mexique planté l’année dernière, à la croissance moins vigoureuse. Mon pied de fusain rampant (Euonymus fortunei ‘Wolong Ghost’) est dorénavant protégé de l’ardeur de sa voisine, Rabdosia longituba.

J’ai donc installé ces tuteurs en bambou, en forme de petite palissade. Discrets, il assure un maintien de la base des touffes au développement excessif. Au fur et à mesure que la végétation prospère, le tuteurage disparaît à la vue, mais reste toujours aussi efficace. Si besoin, je joue du sécateur de temps à autre…