Le coucou ne fait pas le printemps…
Mais on peut espérer qu'il nous l'annonce...
Mais on peut espérer qu'il nous l'annonce...
Quelques jours après l'épisode de neige et de gelées qui s'est abattu sur Paris et la région parisienne, les pâquerettes (Bellis perennis) sont déjà refleuries, comme si de rien n'était.
Bellis perennis, beauté éternelle, elle porte décidément bien son nom cette petite fleur sauvage qui s'invite dans les pelouses. Et qui continue à fleurir dans la capitale comme si de rien n'était en cette toute fin de décembre et d'année.
Ah, si seulement les tomates pouvaient avoir la résistance des morelles noires et leur capacité à fleurir et donner des fruits quelle que soit la météo ou presque. L'automne relativement doux et très humide que connaît la capitale favorise la pousse de ces mauvaises herbes qui fleurissent à qui mieux mieux en ce moment. Certainement en vain, car la première gelée va les griller, empêchant les baies d'arriver à maturité.
Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif propose une conférence de François COUPLAN, Ethnobotaniste (Docteur-ès-Sciences, Musèum National d'Histoire Naturelle) le jeudi 20 septembre 2012, de 18h à 20h à l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) au 84 rue de Grenelle Paris 7e.
Du soleil et de l'eau à volonté, il n'en faut pas plus pour que les plantes poussent, surtout les mauvaises herbes qui vont s'installer dans les endroits les plus improbables, comme sur ce coussin flottant entre un bateau et le quai du Bassin de la Villette (Paris 19e).