Grisaille sur Paris, mais soleil sur le Sacré Coeur
En traversant le pont Bir-Hakeim (Paris 15e) sous un ciel [...]
En traversant le pont Bir-Hakeim (Paris 15e) sous un ciel [...]
Si mon lieu de travail n'était pas situé tout à côté, je n'aurai peut-être jamais découvert ce jardin perdu aux limites du 18ème arrondissement de Paris près des voies ferrées et de la zone industrielle Cap 18, deux endroits qui n'ont rien de bien attirant. Et pourtant c'est un jardin très agréable et calme où il fait bon profiter d'un rayon de soleil quand celui-ci daigne briller sur la capitale. Dans la grisaille, les parterres et les feuillages colorés apportent un peu plus de gaité.
Inlassablement ces petits bégonias annuels ne cessent de fleurir, se couvrant d'une multitude de petites fleurs blanches, roses ou rouges. Même quand l'automne est déjà bien avancé, ils sont encore au rendez-vous, tant qu'une gelée assassine ne vient pas les griller.
Magnifique petit arbuste paré des couleurs de l'automne les plus chaudes et vives ! Les petites feuilles vernissées et brillantes offrent un superbe mélange de jaune, d'orange et de rouge. Ça réveille !
La visite des cimetières réservent souvent de nombreuses surprises, notamment celle des grands cimetières parisiens. Dans le cimetière de Montmartre, j'y ai vu des chats nombreux et ce surprenant cactus cierge en bronze dressé sur une pierre tombale avec l'épitaphe "Mourir ? Plutôt crever !"
Le mariage impromptu d'une petite viorne (Viburnum) au feuillage rosissant et des longs épis de fleurs blanc crème de la renouée du Turkestan (Fallopia baldschuanica) avec quelques rameaux d'une vigne vierge rougeoyante offre un spectacle haut en couleurs et charmant en diable !