La mousse s’installe la première sur une surface minérale où rien d’autre ne pousse, puis peu à peu, d’autres plantes viennent s’implanter dans cette couche végétale protectrice qui leur assure une source de nourriture et d’humidité, certes limitée, mais suffisante pour certaines espèces pionnières.
Sur ce mince tapis végétal constitué par la mousse, ce sont des sedums et des géraniums herbe-à-Robert qui se sont semés et qui ont poussé. Les premiers supportent les périodes de sécheresse, les géraniums un peu moins surtout sur de longues périodes, d’où leurs dimensions modestes. Et les réserves en éléments nutritifs sont limitées, provenant de l’accumulation des poussières et de la décomposition des plus vieilles mousses. Mais cela suffit pour ce retour de la végétation sur un sol inerte et minéral. En fait l’élément limitant, c’est l’eau surtout… et l’envie de nettoyage des humains !
Belles photos j’aime beaucoup ce petit géranium blanc ou rose qui pousse n’importe où dommage qu’il soit beaucoup envahissant!
Je suis totalement d’accord avec JJP avec juste un petit bémol en ce qui concerne la chélidoine. Je l’apprécie beaucoup mais elle semble être un véritable hôtel pour aleurodes ! J’ai remarqué que le Leycesteria formosa était lui aussi très prisé par ces insectes
J’aime l’herbe à robert que je laisse pousser librement dans mon jardin. N’ayant pas de fleurs blanches (je n’aime pas trop, c’est la seule qu je laisse éclairer un espace monochrome.
J’en ai un pied qui s’est installé sur la branche d’un fagot qui immerge de mon bassin. Un peu de terre, vraiment très peu, un dé à coudre, un peu de mousse et le voilà qui pousse ! Je l’ai laissé en place, tant d’efforts méritent bien respect.
Voilà qui confirme la qualité de plante pionnière de l’herbe à Robert. Pourquoi ce merveilleux petit géranium est-il considéré comme une “mauvaise herbe” et les autres géraniums vivaces des fleurs dignes de ce nom (on pourrait faire aussi le parallèle chélidoine/ancolie) . Autre qualité : il se repique très facilement. L’herbe à Robert est en liberté et se développe un peu partout à St-serge à partir d’un seul plants récupéré dans un bac à fleurs à l’abandon devant un restaurant chinois à quelques mètres du jardin.