Le 28 septembre dernier, le Prix Saint-Fiacre 2016 de l’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture a été révélé.
Dialogues de fleurs, de Mohammed El Faïz, Éditions Petit Génie, illustré par Anne Sorin.
Ces textes inédits traduits pour la première fois de l’arabe par Mohammed El Faïz offrent des morceaux d’une littérature oubliée, d’un genre rare – la fable botanique – dont l’objet est à la fois de distraire mais aussi d’inciter le lecteur à prendre conscience de la fragilité et de l’importance du monde végétal et de la biodiversité.
Trois “Coups de cœur” ont été décernés :
L’Herbier Vilmorin de Christine Laurent, Éditions Belin,
Le Saule de Dominique Brochet, Éditions de Terran,Un grand jardin de Gilles Clément et Vincent Gravé (dessins), Cambourakis.
Le saviez-vous ?
Le prix Saint-Fiacre existe depuis 1971. C’est le plus ancien des prix littéraires dédiés au jardin et à l’horticulture.
Ce prix met en valeur des ouvrages indiscutables. On ne peut pas en dire autant des prix littéraires en général. Échapperait-il au contrôle des éditeurs ?
J’en profite pour signaler la réédition des Physionomies végétales d’Elie Reclus : en plein XIXème siècle les frères Reclus associent déjà progrès social et amour de la nature.