Les racines fièrement pointées vers le ciel et les branches posées sur le sol, trois tilleuls renversés ornent le nouveau jardin public qui a ouvert ses portes aux habitants hier mercredi 19 février au 122 de la rue des Poissonniers, dans le 18e arrondissement de Paris.
Il ne s’agit pas d’une erreur, mais d’une œuvre artistique de Philippe Eryn, sculpteur de l’association Art Exprim’, qui orne ce nouvel espace vert. Les tilleuls étaient plantés sur l’ancienne emprise SNCF acquise par la Ville pour être transformée en espace vert. Récupérés et conservés lors des travaux de réaménagement, les trois arbres retrouvent ainsi leur lieu originel désormais transformé en ilot de verdure.
Situé au numéro 122 de la rue des Poissonniers, ce nouvel espace vert de 5100 m2 accueille notamment une zone de calme ombragée par des platanes, un jardin partagé de 220m2, une aire de jeu pour les enfants de 6 à 12 ans et un espace destiné à la conservation de la biodiversité.
Le jardin de la rue des Poissonniers s’ajoute aux équipements de proximité et aux logements sociaux qui viennent enrichir le quartier Amiraux – Simplon en pleine transformation. Son organisation sera d’ailleurs remaniée dans le futur, pour grimper en pente douce au-dessus d’un futur gymnase de quartier.
triste époque décidément , avec les tristes barres en fond d’horizon ,
ces soi-disant artistes raclent les fonds de pot de la laideur .
Comme quelqu’un le disait il y a quelques années ” ça se discute “.
Si c’est original on ne peut pas dire qu’ils embellissent l’endroit. Attendons le reste autour pour voir ce que ça donne. Par contre les oiseaux devraient apprécier.
Si mes informations sont exactes ces tilleuls devaient être de toute façon abattus. Il faut comprendre le geste de l’artiste dans ce contexte. Maintenant, je ne trouve pas non plus que cet art “conceptuel” apporte quelque chose.
Un jardin partagé de 220m2 (soit une parcelle de jardin ouvrier) pour un espace de 5000m2, c’est se moquer du monde.
Pour mettre en valeur une vue moche, il n’y a pas mieux!
c’est laid….triste et ce n’est pas aimer les arbres que de les rendre ridicules de cette façon.
une œuvre d’art …. hein… hein ….. enfin, ça permet de mieux regarder les poteaux derrière, hein, on n’est pas gênés par les feuilles ! où s’arrête l’art, , où commence la fumisterie, mystère ….. surtout quand c’est avec les deniers publics …..