Cette impatience volontiers envahissante a un cycle de végétation annuelle, le froid hivernal l'a faisant disparaître et ne laissant en place que les graines qui ont tôt fait de germer au printemps dès que les températures sont suffisamment douces. Mais cette année, les gelées sont absentes et cette espèce continue à fleurir, même en hiver.
Comme une star de cinéma, le feuillage et la fleur du cosmos prennent merveilleusement bien la lumière. Le moindre rayon de soleil un peu rasant met en valeur la finesse du feuillage et la texture délicate des pétales.
Chaque année à la belle saison quand je vois fleurir ce petit cosmos flamboyant (Cosmos sulphureus) dans les parcs et jardins je me dis que j'aurai du en mettre quelques pieds sur mon balcon.
Point d'énormes panaches ou de fines queues démesurées avec cette curieuse espèce d'amarante (Amaranthus gangeticus) que l'on peut admirer cette année dans la grande perspective du Jardin des Plantes de Paris. Les panicules pourpres se dressent au-dessus des autres fleurs d'été, massifs et veloutés, avec cette surprenante forme que certains associent à celle de la trompe d'un éléphant.
Mon petit pied d'oeillet d'Inde (Tagetes) couleur et senteur mandarine forme maintenant une belle et grosse touffe surmontée d'une multitude de petites étoiles orange.
Suspendues aux grands piliers bleus à l'entrée de la gare d'Austerlitz, ces compositions florales sont toutes plus opulentes et fleuries les unes que les autres. On y retrouve des valeurs sûres des potées et jardinières d'été comme les patates douces, le lierre terrestre panaché, les pétunias retombants, les géraniums lierres, les diascias, les bégonias tubéreux et les verveines.
