2e édition de la Biennale d’architecture et de paysage du 13 mai au 13 juillet 2022 à Versailles

Après le succès de la première édition en 2019 sur le thème de « L’homme, la nature et la ville » la Bap! revient en 2022 et poursuit son exploration en questionnant la place de la terre et de ses usages.

Pourquoi ce choix ? Parce que la crise sanitaire a rebattu les cartes. Désormais, la terre fait son grand retour dans les esprits : préservation de la biodiversité, recyclage, agriculture responsable, utilisation de la terre dans les constructions, etc. Alors, comment concilier la nécessaire protection des terres avec un urbanisme et une architecture modernes ? Comment loger une population grandissante en préservant les espaces naturels ? Telles sont les questions, devenues incontournables en matière d’urbanisme, que la Bap! vous propose de découvrir ensemble.

Neuf expositions au cœur de l’événement, pensées autour du lien entre terre et villes, rythmeront la Bap! 2022. Parmi les sujets à découvrir : un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus résilients.

La Bap! est initiée par la Région Ile de France en collaboration avec la ville de Versailles et sera ouverte en accès libre à tous les publics : des plus experts aux simples visiteurs avides d’une balade initiatique au cœur de la ville de Versailles.

Carte de la BAP! 2022 dans la ville de Versailles (78)

Élément terre

Plongée au cœur d’une gigantesque maquette vivante de la région Île-de-France.

Dans le contexte actuel d’épuisement des ressources naturelles, les terres constituent la matrice essentielle de nos vies urbaines et rurales. La géologie et l’eau ont modelé les plateaux, buttes et vallées du Bassin Parisien, dans lesquels les infrastructures humaines se sont déployées. C’est la qualité des sols qui a permis le développement d’agricultures, de forêts, mais aussi d’architectures vernaculaires, et ont ainsi façonné les paysages culturels de l’Île-de-France. Ce socle géologique et naturel constitue notre assise au quotidien, notre base terrestre. Mieux la comprendre permet de mieux vivre avec, dedans, de mieux l’habiter et cohabiter. C’est l’un des objectifs de l’exposition du pavillon francilien.

Installée dans le bâtiment de l’ancienne Poste centrale, fabriquée en terres franciliennes, cette œuvre spectaculaire et poétique o re une compréhension nouvelle et sensible des sols qui sont les nôtres. Algues, mousses et lichens s’entremêlent en surface pour figurer nos forêts, jardins et zones urbanisées dans une très grande maquette en relief des terres franciliennes. Sous terre,
une longue coupe géologique du bassin parisien dévoile ce qui se passe sous nos pieds, accompagnée d’une carte expérimentale et détonante réalisée par la Société d’objets cartographiques. Des supports numériques permettent d’interagir sur les questions contemporaines d’aménagement du territoire. Cette grande diversité de contenus, de l’agriculture à la biodiversité en passant par l’architecture et le grand paysage, est l’un des points forts de l’exposition.

Élément terre, une exposition portée par L’Institut Paris Région.
Ancienne Poste centrale, 3 avenue de Paris
Entrée libre, du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche, de 11h à 19h. Lundi fermeture hebdomadaire.

Visible, invisible

Face à l’urgence écologique, comment faire émerger de nouvelles formes architecturales à partir des matériaux et énergies disponibles localement ?

« La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui « arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéothermeface à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes : construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique. Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, l’exposition “Visible, invisible” interroge les formes architecturales contemporaines qui peuvent naître de cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique.

L’ENSA Versailles, déployée sur le site exceptionnel de la Petite Écurie, accueille l’exposition Visible Invisible structurée en trois temps :

  • une Monumenta, qui répertorie les ressources matérielles et énergétiques de la région.
  • un témoignage des nouvelles pratiques de plus de 40 architectes, locaux et internationaux exposés dans la Nef. Des installations majeures, produites par Baukunst, Ensamble, LCLA et Mary Duggan, ainsi que l’artiste Simon Boudvin, seront exposées dans la cour des Fontaines.
  • des ateliers gratuits (sur inscription) tout au long de la Biennale, au cours desquels le public lui-même sera invité à s’approprier, manipuler et expérimenter les ressources aux côtés de passionnants professionnels.

La Galerie des Sculptures et des Moulages, lieu d’exception qui abrite une collection unique de statues de pierre et de gypse et éternelle source d’inspiration, clôturera le parcours d’exposition.

“Visible, invisible”, exposition portée par l’École nationale supérieure d’Architecture de Versailles.
École nationale supérieure d’architecture de Versailles, place des Manèges, 8 avenue du Général de Gaulle
Entrée libre du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche, de 11h à 19h. Lundi fermeture hebdomadaire.

La Préséance du vivant

Au cœur du Potager du Roi, une réflexion joyeuse et profonde sur nos rapports à la nature.

L’exposition-jardin imaginée par Gilles Clément avecNicolas Bonnenfant, Pablo et Miguel Georgie , fondateurs de l’agence Coloco, explore la diversité de nos liens avec le vivant. Pensée comme un espace de rencontre entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poétique, elle dévoile la production contemporaine du paysage qui replace les écosystèmes au cœur des projets avec le vivant et la richesse des êtres qui habitent ensemble cette planète.
Cette exposition fait découvrir les projets de paysage les plus à la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Avec le « Potager des autres », nous invitons même le public à participer à l’œuvre en exprimant sa créativité à nos côtés.
Le visiteur pourra retrouver ces réflexions dans un numéro des Carnets du paysage. Il pourra aussi participer à un jardin collaboratif, «Le Potager des autres», en amenant ses propres graines et en plongeant à son tour les mains dans le sol. Le visiteur pourra également se mettre à la place d’un étudiant en paysage qui découvre comment « prendre soin du sol » dans les projets de paysage avec Projet(s) Terre(s), une présentation des réalisations des étudiants de l’école.Enfin, un large programme de conférences, de rencontres, d’ateliers et de visites thématiques viendra animer tous les week-end de la Bap! C’est ainsi une véritable invitation à articuler les enjeux du jardin aux enjeux planétaires de protection des écosystèmes qui est proposée au visiteur.

“La Préséance du vivant”, une proposition portée par l’École nationale supérieure de paysage.
Potager du Roi, École nationale supérieure de paysage, 10 rue du Maréchal Joffre
2 week-ends gratuits les 14/15 mai et 4/5 juin 2022
Tarif unique 4€, gratuit pour les -26 ans.
Du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche, de 11h à 19h. Lundi fermeture hebdomadaire.

Terre !
Land in sight !

Trois pavillons grand format pour faire face à l’urgence climatique.

Pourquoi les architectes du XXIe siècle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de préserver l’avenir du monde habité, au rythme des écosystèmes en changement ? Cette exposition fait entrer le public dans trois pavillons grandeur nature : « S’insurger pour la mer ! », « À la recherche de l’horizon » et « Le théâtre de l’éléphant ». Conçus par trois lauréats du Global Award for Sustainable Architecture (Rozana Montiel, Ammar Khammash et Boonserm Premthada), ils représentent une vision de l’architecture fondée sur la synergie entre les savoirs globaux et les modes de vie locaux.

Face aux défis complexes posés par le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources, les trois pavillons à la fois démonstratifs et ludiques explorent différentes solutions : méthodes d’auto-développement et savoir-faire vernaculaires, green-tech, sciences locales du climat, circulation globalisée des biens et économies circulaires, etc.

L’exposition est portée par la Cité de l’architecture et du patrimoine. Située dans le Palais de Chaillot, place du Trocadéro sur plus de 23000m2, la Cité de l’architecture, est le plus grand centre consacré à l’architecture dans le monde.

Terre! Land in sight !
Petite Écurie, cour de Paris, avenue de Paris
Entrée libre du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche, de 11h à 19h. Lundi fermeture hebdomadaire.

Le pavillon du Grand Paris Express

Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain d’Europe.

Cette exposition invite le public à entrer au cœur du grand chantier de ce siècle. À l’intérieur du pavillon, un film est diffusé à 360° pour raconter l’aventure extraordinaire de ce projet inédit, faisant défiler l’histoire du métro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains. Les projets architecturaux sont détaillés par une sélection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet.

Face aux défis écologiques et sociaux contemporains, l’exposition souligne l’intérêt du Grand Paris Express en matière de développement urbain : maîtriser l’artificialisation des sols, fluidifier les mobilités quotidiennes, bâtir une métropole désirable. Le public est invité à découvrir des cartographies historiques du Grand Paris, du réseau ferré francilien, des 68 futurs quartiers de gares, mais aussi les mutations urbaines et les opportunités écologiques engendrées par le métro, comme la valorisation des terres excavées lors du creusement des tunnels.

C’est tout le rayonnement du Grand Paris qui est donné à voir, à la fois vitrine d’un savoir-faire français et européen en matière d’architecture, de mobilité, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes métropoles.

Le pavillon du Grand Paris Express, exposition portée par la Société du Grand Paris.
Espace Richaud, 78 boulevard de la Reine
Entrée libre du mercredi au dimanche, de 12h à 19h. Lundi et mardi, fermeture hebdomadaire.

Territoires en transformation

À la découverte du rôle fondamental de la terre dans nos territoires.

L’exposition imagine l’espace public de demain en s’intéressant aux mouvements de la terre et à l’usage qu’on en fait. Reconversion d’anciennes emprises industrielles, requalification des lisières agricoles et péri-urbaines, déclin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings… Les transformations de nos territoires sont intimement liées à la terre. Les processus qui les sous-tendent s’appuient sur des phénomènes naturels, mais aussi des pratiques agricoles et parfois des pratiques de génie civil. Dans chaque territoire s’établissent des cohérences physiques spécifiques où la vie s’installe.

Le public est invité à découvrir les démarches menées sur les territoires des bassins miniers, français et belges, où les friches des anciennes exploitations minières, terrils et anciens cavaliers de mines (voies ferrées) sont transformées en autant de « lieux » et de « liens », pour former de vastes chaînes de parcs. Ces nouvelles aménités paysagères de grande échelle s’appuient autant sur la valeur symbolique et patrimoniale des lieux, que sur l’extraordinaire richesse écologique et paysagère, acquise par ces sites durant leur transition à l’état de friches.

L’exposition présente par ailleurs le projet de Lisière du campus de Paris-Saclay, qui articule un ensemble de systèmes hydrauliques, de mesures écologiques, de parcelles expérimentales et agricoles, d’usages sportifs et récréatifs au profit de l’invention d’un espace public d’un nouveau genre. L’objectif ? Réinventer la relation entre le Campus urbain et le territoire agricole du plateau de Saclay. Plus généralement, l’exposition détaille le caractère pilote du projet de Lisière, un modèle potentiellement diffusable et transposable pour penser la transformation de nombreuses situations urbaines contemporaines.

Territoires en transformation, exposition portée par Michel Desvigne et Icade.
RD10, 101 rue de la Division Leclerc
Entrée libre du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche, de 11h à 19h. Lundi fermeture hebdomadaire.

district 2024, AU-DELA du village des athlètes

Immersion dans la réflexion urbaine constituant un nouveau quartier durable conçu au-delà du village des athlètes, comme l’héritage des jeux

Dans le bâtiment de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition « district 2024, AU-DELA du village des athlètes » plonge le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de « quartier réversible », à deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. L’espace de plus de 500m2 propose une immersion dans la construction du futur village des athlètes de Paris 2024, véritable réflexion urbaine de long terme visant la constitution d’un nouveau quartier durable, conçu au-delà du Village, comme l’héritage des Jeux. C’est une occasion unique de découvrir en avant-première ce grand projet : sa genèse, ses retrouvailles avec la Seine, les multiples chemins de recherche explorés, les fictions et imaginaires développés, nourrissant jour après jour les processus de fabrication de la ville de demain…

« district 2024, AU-DELA du village des athlètes » est un espace de réflexion, d’échanges etd’information avec un grand forum, des conférences et des débats animés par une quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes.

À travers cette exposition, c’est une démarche de conception inédite qui est mise en lumière. Grâce à la mise en place des « ateliers d’urbanisme », réunissant les équipes de maîtrise d’œuvre, les acteurs du territoire et les collectivités, les porteurs du projet ont réussi à dépasser les limites strictes du périmètre d’opération du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa géographie et de son territoire. Cette inscription dépasse la simple affaire de l’aménagement opérationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumière un héritage possible pour fonder une nouvelle habitabilité de notre planète.

district 2024, AU-DELA du village des athlètes, exposition portée par DPA-X, district2024.dpa-x.com.
Ancienne Poste centrale, 3 avenue de Paris
Entrée libre du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche, de 11h à 19h. Lundi fermeture hebdomadaire.

Végétal et Architecture

Un mur de pierres habité par la faune et la flore.

La Métropole du Grand Paris présente, dans le cadre de son partenariat avec la Région Île-de-France, au sein de la Biennale d’Architecture et de Paysage 2022, un pavillon conciliant ses ambitions en matière d’innovation et de préservation de la nature en ville, imaginé par l’agence ChartierDalix. En lien avec la thématique de cette édition, « Terre et villes », ce pavillon souhaite donner à voir les ambitions de la Métropole en réponse aux enjeux climatiques.

L’exposition se présente sous la forme d’un ouvrage original et délicat : un mur biodiversitaire, conçu pour questionner notre rapport au vivant dans la ville. Réalisé dans le cadre d’une recherche menée par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs années, cet ouvrage est un mur porteur massif ET un sol vertical habité parla faune et la flore. Une toiture cintrée, comme en lévitation, couvre l’ouvrage en pierre sèche. Tellurique, compact et enveloppant, il témoigne du champ des possibles offerts par le réemploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain.

L’originalité de ce système tient dans la continuité d’un réseau de substrat à l’intérieur du mur autoportant et dans l’épaisseur de sa couche surfacique. La conception de ce réseau vise à la fois la continuité écologique d’un substrat « vivant » et la rétention de l’eau, afin de permettre aux plantes de s’y développer de manière pérenne, grâce à un espace plus grand dédié aux systèmes racinaires. Ce mur vivant accueille une faune et une flore locales et indigènes, dont l’évolution continuera d’être observée après la biennale.

L’intérieur du Pavillon métropolitain dévoile une dizaine de photographies valorisant le lien unique entre le territoire de la Métropole du Grand Paris et la terre, issues aussi bien de la monographie d’Anne-MarieFILAIRE « Terres – Sols profonds du Grand Paris » et de la commande décennale (2016-2026) « Regards duGrand Paris » des Ateliers Médicis, équipement métropolitain dédié à la jeune création et aux émergences artistiques. Des œuvres éphémères et sonores sont également proposées par les Ateliers Médicis afin d’accompagner les déambulations des visiteurs au sein du Pavillon de la Métropole du Grand Paris.

Cette démarche interdisciplinaire est une invitation à penser ensemble la Métropole de demain où s’hybrideraient la nature et la ville.

Végétal et Architecture, exposition portée par la Métropole du Grand Paris.
Esplanade face au Château, avenue de Paris
En accès libre

Voyage au centre de la Terre

À la découverte de chefs-d’œuvre minéraux, naturels et bruts.

L’exposition s’intéresse aux splendides œuvres d’art créées par la Terre. Depuis sa création il y a 5 milliards d’années, notre planète est en perpétuel mouvement. De son cœur bouillonnant à 4 300°C jusqu’aux plaques continentalesposées sur le manteau magmatique, ses déplacements provoquent près de 100 000 séismes et 60 éruptions volcaniques chaque année. Ces évènements géologiques créent des brassages de minéraux multicolores et d’oxydes métalliques, donnant naissance des tableaux minéraux naturels exclusifs, véritables témoignages de la vie de notre planète. Les quelques cinq milles différentes matières minérales vulgarisées sous les noms de pierres, marbres, granits, onyx ou quartzites offrent souvent des apparences parfois extraordinaires, mais méconnues du grand public. C’est pourquoi MDY – Les Marbriers de Versailles souhaitent présenter au public et aux professionnels une facette peu connue du vaste monde des pierres naturelles.

Le public est invité à découvrir des tranches de vie de notre Planète, dont les textures, les cristaux, les couleurs et les nuances, donnent le sentiment de se trouver face à des chefs-d’œuvre d’artistes, véritables bijoux de décorations sobreset ra nées. Après des décennies d’utilisation de produits agglomérés et synthétiques pour la construction et la décoration, le constat est sans appel : Il n’y a de réellement durable que les qualités mécaniques et la beauté intrinsèques des pierres naturelles. En tout, 48 plaques issues des carrières des 5 continents sont exposées le long de l’avenue de Paris, ainsi qu’au sein de l’École Nationale Supérieure de Paysage et du Potager du Roi.

Voyage au centre de la Terre, exposition portée par les Marbriers de Versailles – MDY.
Devant l’ancienne Poste centrale, 3 avenue de Paris
En accès libre

Parcours découverte, expositions photographiques

À découvrir, en accès libre, en flânant dans la ville de Versailles.

Entre Terre et Ville, la puissance des arbres en images sur les murs de la Maréchalerie
Gardiens silencieux, observateurs privilégiés de nos modes de vie et sentinelles de nos fragiles écosystèmes : les arbres sont les stars de cette exposition. Majestueux, tortueux, élancés, séculaires… les arbres sont essentiels pour pallier la minéralité de nos villes. Dans la région francilienne, ils recouvrent près d’un quart de la superficie globale. C’est pour valoriser ce patrimoine naturel hors du commun que l’Agence des espaces verts révèle les spécimens remarquables de la région et met en lumière leurs services irremplaçables dans notre quotidien. À travers les portraits enchanteurs saisis par l’objectif du photographe Emmanuel Boitier, cette exposition est un véritable hymne à la biodiversité. Chaque arbre est une rencontre à part entière et nous invite à l’évasion… entre Ciel et Terre.

Vous avez dit «nature» ?
Ici, la nature occupe la moitié de la ville ! Au-delà du domaine du Château, du Potager du Roi, du parc Balbi, du domaine de Madame Elisabeth, de nouveauxjardins réalisés depuis 2008 offrent à la ville un environnement exceptionnel. Le public est invité à découvrir les Jardins de l’Espace Richaud et des Étangs Gobert, les jardins des Senteurs, les passages végétalisés et promenades, l’allée des Mortemets, l’avenue de l’Europe… Toute cette nature qui fait de Versailles une des villes les plus vertes de la région ÎIe-de-France.

L’installation d’Aurélien Linz met en lumière les saisons au Pont des Chantiers.

Des jardins ouvriers témoins de l’histoire sociale de la ville
Les photographies du jardin «Petits Bois» racontent une histoire, celle des ouvriers de la ville qui le cultivent depuis 1906. L’histoire d’un jardin qui devient en 1914 la propriété de la Société des Jardins ouvriers de Versailles, oeuvre philanthropique qui la transmettra ensuite par filiation à l’actuelle Association des Jardins familiaux de Versailles et communes environnantes. C’est l’histoire d’un lieu unique qui a été labellisé «jardin remarquable» par le Ministère de la Culture, récompensant ainsi son rôle social, humain, environnemental et urbain dans le quartier. À voir absolument.

Découverte du Jardin Molière de Nicolas Gilsoul et de l’œuvre de Xavier Veilhan

Une exposition nouvelle grammaire architecturale sur le travail autour de la pierre, la brique et le bois à l’Hôtel de Ville

Trois expositions suivant le fleuve pour plonger dans la vallée de la Seine

Un parcours original, en accès libre, qui se déroule hors les murs dans trois villes franciliennes :

À Nanterre (92), les rencontres de l’itinéraire photographique Paris-Moisson
Les rencontres de la Galerie du CAUE 92, conçues comme les portes ouvertesde l’observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien, exposent l’intégralité des 111 images réalisées par Ambroise Tézenas & Jérémie Léon. Échanges et créations tous publics interrogent le territoire du fleuve, son relief, son histoire, sa mélancolie, son écologie, les usages qu’on en fait, ses fonctionnalités, sa densité, son économie, sa géographie et son avenir.
16 juin – 25 juin 2022

À Mantes-la-Jolie (78), un duo complice pour une collection photographique et sonore
Dans le cadre du projet Panorama(s) de la communauté urbaine GPS&O, l’exposition Terres de Seine s’invite au cœur du cabinet des estampes du musée de l’Hôtel-Dieu avec une sélection des travaux photographiques de Laurent Kruszyk croisée avec les explorations panoramiques et sonores de François Adam (paysagiste vidéaste).Le public est invité par les deux complices à arpenter et écouter la vallée de la Seine, en profondeur du Nord au Sud, dans sa richesse et sa complexité.
19 mai – 18 septembre 2022

À La Roche-Guyon (95), l’exposition de l’itinéraire photographique Paris-Moisson
L’exposition donne à voir dans le potager-fruitier les images les plus emblématiques de « l’itinéraire Paris-Moisson » réalisées par Ambroise Tézenas & Jérémie Léon dans le cadre de l’observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien. Elle nous révèle dans les communs du château la fabrique singulière de la mission photographique, en cheminant dans le journal d’arpentage des photographes et dans le making-of du réalisateur Sylvain Martin.
21 mai – 18 septembre 2022