Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)

On trouve de plus en plus facilement Rhaphidophora tetrastigma dans le commerce horticole, avec ses faux airs de philodendron mais miniature. Cette espèce, découverte dans la serre tropicale du Jardin botanique de Strasbourg, est très différente avec son port grimpant et surtout ses tiges et ses feuilles qui se plaquent contre le support sur lequel elles grimpent.

Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)

Les lianes de ce Rhaphidophora cryptantha grimpent ici sur le tronc d’un Ficus lyrata aux dimensions impressionnantes.

Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)

Les feuilles vert foncé avec un joli motif dessiné par les nervures d’un vert plus clair ont la particularité d’épouser le support sur lequel elle s’étendent, avec une disposition très régulière. Vraiment surprenant !

Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)

Petit à petit, les feuilles recouvrent le tronc de la plante support.

Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)

Pour cultiver cette plante exotique de la famille des Aracées il faut absolument lui fournir une surface sur laquelle elle va pouvoir s’agripper. Cela peut être un tronc ou un tuteur couvert de mousse comme celui qu’on utilise pour les pothos par exemple.

Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)

Cette liane apprécie une hygrométrie assez élevée et elle pousse très bien dans un terrarium, suffisamment vaste pour lui permettre de bien s’étirer en longueur. Rien que de l’écrire, je me dis que je pourrai très bien accueillir cette curiosité…

Rhaphidophora cryptantha en été dans le Jardin botanique, Strasbourg (67)