Depuis le 1er janvier 2017, les produits phytopharmaceutiques destinés à être utilisés dans les jardins ne sont plus vendus en libre-service pour les jardiniers non professionnels.
Dans l’article L254-7 du code Rural et de la pêche maritime, il est indiqué qu'”à l’exception des produits de biocontrôle figurant sur la liste prévue à l’article L. 253-5, des produits composés uniquement de substances de base, au sens du règlement (CE) n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil, du 21 octobre 2009, concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et abrogeant les directives 79/117/ CE et 91/414/ CE du Conseil et des produits dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique, les produits phytopharmaceutiques ne peuvent être cédés directement en libre-service à des utilisateurs non professionnels.”
L’interdiction de la vente des produits phytosanitaires conventionnels en libre-service aux particuliers est devenue totale au 1er janvier 2017. Cette disposition concerne les clients, les jardiniers amateurs, les vendeurs de la grande distribution, magasins de bricolage et jardineries.
C’est bien. Mais pendant ce temps le stockage et l’utilisation du glysophate est autorisé par la CEE jusqu’au 31/12/2017 pour les professionnels en attendant l’avis de l’agence européenne des produits chimiques (ECHA). Il n’est donc même pas sûr que retrait du glysophate arrive un jour. Pendant ce temps, ce sont les amateurs qui servent de boucs émissaires.
Le même encart Arvalis d’un numéro de la France agricole de cet été nous apprend que beaucoup d’adventices ont développé une résistance aux herbicides : vulpin, ray-grass et coquelicot. C’est donc la bonne nouvelle : ces trois plantes ainsi que le bleuet et le géranium disséqué disposent encore d’un important stock de graines et ceci dans le sols les plus pollués par la chimie !
Quelle bonne chose !
Une très belle et très bonne année à vous aussi.