Potée d'amaryllis forcé (Hippeastrum), photo © Mihai Simonia / Fotolia.comProposé en bulbe forcé pas encore démarré ou en potée plus ou moins poussée et fleurie, l’amaryllis est une des vedettes de nos intérieurs en hiver. Cette plante bulbeuse aux immenses fleurs en trompette peut donner des potées somptueuses, à la condition d’éviter les erreurs de culture que je me propose de vous énumérer.

  1. Transporter la potée déjà bien poussée (avec des boutons ou des fleurs) sans avoir tuteuré les hampes florales très fragiles.
  2. Placer la potée dans un coin peu lumineux, loin d’une baie vitrée très claire.
  3. Laisser la plante en pleine végétation dans une pièce trop fraîche ou la soumettre à des chauds et froids (courants d’air glacés quand on ouvre la fenêtre).
  4. Installer la plante sur un lieu de grand passage où ses grosses fleurs risquent d’être bousculées. Ou la placer dans un endroit où les courants d’air sont fréquents.
  5. Ne jamais tourner la potée qui ne peut donc recevoir de la lumière que d’un côté.
  6. Oublier d’arroser régulièrement et laisser sécher complètement le substrat tant que la plante est en pleine végétation.
  7. Trop arroser et détremper le substrat en laissant toujours de l’eau dans la soucoupe ou le fond du cache-pot.
  8. Arroser avec l’eau du robinet sans l’avoir laisser reposer et se réchauffer à la température de la pièce.
  9. Oublier de tuteurer les hampes florales qui commencent à ployer sous le poids des boutons floraux et des fleurs.
  10. Laisser les graines se former après la floraison.
  11. Sortir la plante défleurie trop tôt à l’extérieur et la soumettre à des températures très basses, voire des petites gelées.
  12. Ne pas nourrir la plante après la floraison tant que le feuillage reste bien vert.
  13. Laisser l’amaryllis à l’intérieur au printemps quand les températures sont redevenues douces.
  14. Continuer à arroser abondamment lorsque le feuillage jaunit à la fin du printemps ou au début de l’été.