Ficus Ginseng, pour ceux qui rêvent d’un bonsaï mais n’ont pas la main verte

Ficus Ginseng, pour ceux qui rêvent d’un bonsaï mais n’ont pas la main verte

Ficus Ginseng, magasin Alinéa, centre commercial Alpha Park II, Les Clayes-sous-Bois (78)

La forme originale du tronc de ce Ficus même sur les plus petits sujets est à l’origine du succès important de cette espèce, de plus en plus fréquente dans les rayons des plantes d’intérieur. Proposé à toutes les tailles et tous les prix, son air de bonsaï et sa facilité de culture en font une plante verte appréciée.

Ficus Ginseng, magasin Alinéa, centre commercial Alpha Park II, Les Clayes-sous-Bois (78)

C’est certainement une des plantes d’intérieur les plus faciles à trouver actuellement. Dans les jardineries, chez les fleuristes, dans les grandes surfaces alimentaires, de bricolage ou de décoration (Alinéa, Ikéa), et sur Internet.
Le feuillage vert foncé et coriace n’est pas l’attrait majeur de cette plante verte. Ce sont ses racines en partie aériennes qui prennent l’apparence d’un tronc aux formes tourmentées qui sont à l’origine de l’engouement pour cette espèce et de son nom commercial. Le vrai ginseng (Panax ginseng) ayant des grosses racines souterraines avec des formes proches de celles de ce figuier d’ornement. Au moment de l’achat, il faut choisir une plante au feuillage bien proportionné avec une disposition des racines qui vous semble la plus harmonieuse ou curieuse suivant l’effet que vous recherchez. Le prix grimpe vite avec les dimensions de la potée et de l’arbuste. Les gros sujets coutent des petites fortunes, mais quand ils sont bien formés et proportionnés, ce sont presque des oeuvres d’art végétales.
Les exigences culturales du Ficus Ginseng sont assez faciles à contenter, la plante poussant sans problème tant qu’elle bénéficie de suffisamment de lumière et d’arrosages modérés, sans excès ni manque. Il faut un peu plus d’attention et de soins pour les sujets conduits véritablement en bonsai.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. laurent

    Ah, celui-là, j’en ai acheté un petit il y a 4-5 ans. Cultivé contre une fenêtre plein nord, il n’est guère poussant mais reste fidèle. Sans souci aucun!

  2. nicole

    je voudrais pas jouer les rabat-joie, mais quand on n’a pas la main verte, c’est pour toutes les plantes, faciles ou pas ……j’ai des amis que je n’aime aps trop inviter à regarder mon jardin, ils suffit que leurs yeux se psoent sur une plante pour qu’elel meure …. ou presque !

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