Que connaît-on de la richesse floristique de la région francilienne ? Loin des idées-reçues qui voudraient que la capitale soit exsangue de toute composante naturelle, il était temps de proposer ce socle scientifique sans équivalent sur notre flore régionale.
Après cinquante ans d’herborisations, un travail minutieux de vérification sur herbiers et de dépouillement bibliographique, une validation de la quantité colossale des données collectées, Philippe Jauzein et Olivier Nawrot, les deux auteurs, présentent leurs connaissances en deux tomes.
Pas moins de 1620 espèces (dont une cinquantaine nouvelles) sont ainsi identifiées et reliées aux quelques 1500 cartes de répartition.
Cet ouvrage complet, de haut niveau scientifique mais toujours attractif et accessible, bilan de référence sur la flore d’Île-de-France grâce à une base de données floristiques régionale sans égal, met en perspective la diversité floristique francilienne avec un bilan factuel sans concessions.
Le lancement de l’ouvrage et sa vente en avant-première se feront le mardi 11 octobre 2011 à 18 heures à la Librairie Les Jardins d’Olivier, 27 rue Gay Lussac, 75007 Paris. Avec une séance de dédicaces par les auteurs.
Flore d’Île-de-France
par Philippe Jauzein (AgroParistech) et Olivier Nawrot (Conservatoire botanique national du Massif Central)
Éditions Quae
1000 pages, format 23 x 26 cm.
Prix de lancement : 99 euros au lieu de 129 euros, valable jusqu’au 1er octobre 2011.
superbe, cette flore ! pas le genre qu’on emmèn e en promenade, mais certainement passionant !
Josette, il en est de même en angleterre, on ne tond plus systématiquement les bas côtés (on y vient en France aussi !), et il y a aussi un mouvement de “récupération” de la flore indigène …dans les cimetières ! ceux ci, contrairement aux nôtres, sont très verts et en herbe, et il y a même des concours entre les cimetières , et une action pédagogique importante vers les propriétaires de tombes, qui n’aiment pas toujours que leurs défunts ne soient pas “tondus” si j’ose dire!
Voilà un livre fort intéressant. Donc ne désespérons jamais complètement, le possible semble toujours actuel.
Une amie qui voyage beaucoup me disait que dans les pays scandinaves, du moins certains, on laisse le bas côté des routes en herbe et fleuris. Je ne pense pas que les accidents automobiles y soient plus fréquents qu’en France.
Ici en pleine campagne et que je te ratiboise tout sur les côtés plusieurs fois par an. Flore à la peine (?) et des impôts – taxe d’habitation – hors de proportion avec les services rendus qui sont voisins de zéro ce qui devraient pourtant justifier les sommes éclamées. De quoi plier bagage et revenir …. en Ile de France.
Beau cadeau pour Noël cet ouvrage.