Grande affluence au cimetière du Père Lachaise le week-end dernier, le beau temps ensoleillé incitant davantage les promeneurs à découvrir ce site exceptionnel mêlant étroitement parc à l’anglaise et lieu de recueillement. Un million de personnes y ont été inhumées dont de nombreuses célébrités, mais quelques jours à peine après l’enterrement, la tombe très fleurie d’Annie Girardot focalise les visites, attirant admirateurs et curieux venus en nombre témoigner de leur affection pour cette immense artiste et femme de coeur.

Tombe très fleurie d'Annie Girardot, quelques jours après l'enterrement

Tombe fleurie d'Annie Girardot, 49e division, Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 6 mars 2011, photo Alain Delavie

Un tapis de fleurs qui s’étoffe et se renouvelle au fil des visites.

Tombe très fleurie d'Annie Girardot quelques jours après l'enterrement

Tombe fleurie d'Annie Girardot, 49e division, Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 6 mars 2011, photo Alain Delavie

Avec le grand coeur de roses rouges portant la mention “Vive la vie”, signée notamment par Giulia, sa fille, et par Lola, sa petite-fille.

La tombe très fleurie d'Annie Girardot, quelques jours après l'enterrement

Tombe fleurie d'Annie Girardot, 49e division, Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), 6 mars 2011, photo Alain Delavie

La tombe d’Annie Girardot est située dans la 49ème division, pratiquement dans le centre de ce très vaste cimetière.

Signalétique du Cimetière du Père Lachaise

49e division, Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75), photo Alain Delavie

Immense parc en effet, car le Père-Lachaise est aujourd’hui l’un des plus beaux espaces verts paysagers de la capitale, à coup sûr le plus grand avec ses 44 hectares et ses 5 300 arbres. Et un lieu de mémoire. Dans la 49e division, Annie Girardot repose entourée de nombreuses autres célébrités :
– Eugène Delacroix 1798-1863, le grand peintre romantique.
– Casimir Delavigne 1793-1843, auteur dramatique auquel on doit les Vêpres siciliennes.
– Charles Delescluze 1809-1871, journaliste, membre du Comité de salut public sous la Commune, mourut sur les barricades.
– Gérard de Nerval 1808-1855, auteur des Filles du feu et d’Aurélia, ouvrage inachevé et posthume.
– Charles Nodier 1780-1844, auteur de contes fantastiques et d’un Dictionnaire raisonné des onomatopées. Conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal, son salon abrita le Cénacle, groupe fondateur du mouvement romantique.