Les mauvaises herbes m’étonneront toujours avec leur incroyable capacité à prospérer dans les endroits les plus inattendus. Comme ce séneçon solitaire, haut perché sur un mur, à peine accroché dans une anfractuosité.

Mauvaise herbe en ville

Séneçon vulgaire accroché à un grand mur de pierres, Roquebrune (06), février 2010, photo Alain Delavie

Sans terre, avec juste une petite fissure pour y glisser ses racines, ce pied de mauvaise herbe est arrivé quand même à se développer, fleurir et même donner des graines, qui iront ensemencer les alentours au gré des vents.

J’ai photographié ce séneçon commun (Senecio vulgaris) à Roquebrune (06), qui bénéficie d’un climat très doux même si la veille de mon arrivée (le 12 février) de fortes chutes de neige tombaient sur la Côte d’Azur accompagnées d’un grand coup de froid. Un hiver doux et relativement humide, des conditions suffisantes pour permettre à cette adventice de germer puis de pousser et fleurir allègrement en février.

Si on la laisse un tant soit peu faire, la nature reprend vite ses droits sur la pierre et la ville…