Potée de bambou dans le parc de la Villette, Paris 19e (75)Les plantes cultivées en pot ou en jardinière à l’extérieur sont davantage exposées aux rigueurs hivernales que celles qui poussent en pleine terre. Les périodes de gel demandent une vigilance accrue même pour des végétaux suffisamment rustiques.

Les plantes non rustiques auraient du être protégées avant l’arrivée du froid. Surtout au niveau du contenant et des racines, davantage exposées aux basses températures. Car il faut d’abord empêcher que les racines et la souche de la plante gèlent. Et il est prudent de renforcer les protections quand la chute des températures s’accentuent.

Si possible, abriter les potées des courants d’air qui amplifient la sensation de froid.

Il est impossible d’arroser pendant une période de gelées et pourtant le substrat dans le pot s’assèche vite. Quand le froid s’installe sur une longue période, la plante en pot peut finir par manquer cruellement d’eau. Les plantes en repos végétatif qui ont perdu leur feuillage sont moins sensibles à cette sécheresse hivernale. Celle-ci permet d’ailleurs à des plantes moyennement rustiques de résister davantage au froid, l’humidité accentuant la sensibilité au gel. Mais les plantes à feuillage persistant, bambous, plantes vivaces, conifères et autres petits arbustes, restent constamment en végétation. Et elles ont besoin d’eau en permanence. Ou tout du moins, il faut leur éviter des trop longues périodes de sécheresse. Pour pouvoir arroser, il faut guetter le moindre redoux et retour à des températures positives. On détrempe alors le substrat et surtout, on ne laisse pas d’eau ensuite dans la soucoupe ou le cache-pot.

Bien sûr, pendant tout l’hiver, il est inutile de faire des apports d’engrais, même sur des végétaux persistants. Et on évite de gratouiller la surface du terreau, car cela expose encore davantage les racines superficielles au froid. Les plantations et les rempotages peuvent attendre des jours meilleurs.